Élimine par l’Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du Monde de rugby, le XV de France va devoir encaisser, pour mieux se relever et construire.
Un point. Un satané point d’écart, et c’est tout un monde qui s’écroule. Quatre ans de travail sous le mandat de Fabien Galthié qui partent en lambeaux. Tout le travail ? Pas vraiment. Même si la défaite du XV de France en quart de finale de sa Coupe du Monde est dure à encaisser, ces Bleus ont de l’avenir.
« On va essayer de trouver du positif en disant qu’il y a une jeune génération mais aujourd’hui, on a échoué en quart de finale de notre Coupe du Monde. » Les mots de Mathieu Jalibert, au micro de TF1 après la rencontre, sont forts, et témoignent d’une pointe d’optimisme en vue des prochaines années. Oui, ce groupe France est encore jeune. C’est peut-être ce manque d’expérience qui a pu coûter cher face à l’Afrique du Sud, championne du monde en titre.
Une nouvelle génération prête à prendre toute sa place
Alors que tous les joueurs vont rentrer dans leurs clubs respectifs pour tenter de se refaire un moral, Fabien Galthié va se pencher sur les choses à améliorer, mais aussi sur les points positifs. « Pendant quatre ans, nous avons écrit une très belle page du rugby français », a lâché le sélectionneur, dimanche soir. « Les joueurs peuvent être fiers, le staff peut être fier. On peut être triste du résultat, mais les joueurs vont continuer à jouer. Le premier match du Tournoi des VI Nations ce sera à Marseille, contre l’Irlande. »
Un Tournoi pour lequel les Bleus devront faire sans Uini Atonio et Romain Taofifenua, qui ont décidé de prendre leur retraite internationale. « Pour le reste, ce que nous avons vécu fait partie de l’écriture du livre de l’équipe de France », souligne Fabien Galthié. Un livre vers l’Australie, en 2027, qui va s’écrire avec une solide ossature et une nouvelle génération émergente.
En vue du Tournoi, le gros point positif est sans aucun doute la révélation de Louis Bielle-Biarrey. Avec le jeune rochelais sur une aile et Damian Penaud sur l’autre, le XV de France peut mettre en difficulté n’importe qui. Emilien Gailleton va se faire une place dans ce groupe France, tout comme plusieurs autres jeunes éléments. Sans oublier le retour d’un Romain Ntamack important aux côtés d’Antoine Dupont. A l’heure de reconstruire et de se lancer vers le prochain Mondial, la France part de beaucoup moins loin que d’autres grandes nations. Et ça, c’est déjà une victoire.