Ce dimanche 19 mars, plus de 500 coureurs participeront à la 31e édition du semi-marathon de Tulle. Organisé par le Tulle Athletic Club, l’événement est agrémenté d’un parcours de 5 km.
“Une édition 2023 qui s’annonce sous les meilleures perspectives”. Les organisateurs sont fins prêts et n’attendent plus que ce dimanche 19 mars. Soit, le Jour-J de la 31e édition du semi-marathon de Tulle dont le départ et l’arrivée sont prévus au stade Alexandre-Cueille.
Le taux de participation à l’événement se voit à la hausse par rapport à l’an dernier, où un peu moins de 500 coureurs avaient franchi la ligne d’arrivée. “Toutes les courses ont été impactées par le Covid, appuie Léo Servières, entraîneur et secrétaire du Tulle Athletic Club. Il y a beaucoup moins de participants depuis. C’est difficile à gérer mais le semi-marathon a du succès. On voudrait bien atteindre les 600 participants mais la météo va jouer pour les inscriptions de dernière minute”.
Cette course n’est pas manquable pour les coureurs locaux, ni frontalier du département de la Corrèze. Pour raisons, les deux distances au programme, le semi-marathon et le 5 km, sont toutes deux qualificatives pour les championnats de France. Et le parcours tulliste se veut propice aux records. “Il est très rapide. Il s’agit d’un tour des quais du centre-ville puis d’un léger faux-plat montant sur 8-9 km avec un demi-tour, décrit-il. Ensuite, un léger faux-plat descendant jusqu’au stade, avec la seule difficulté, une trentaine de mètres en côte pour une belle arrivée”.
Une édition ouverte et compétitive
En l’absence probable du vainqueur de l’édition précédente, Mickaël Gras (Alès Athlétisme), le semi-marathon laisse le champ libre à un nouveau gagnant. Parmi ceux qui pourraient bénéficier de cette occasion, Mathieu Brulet (AS Saint-Junien), victorieux du 5 km en 2022 et des 10 km des Foulées tullistes. Mais surtout Yousuf Jeldo Jerso (Limoges Athlétisme), éthiopien et deuxième des 21,1 km l’année dernière. Du côté des femmes, les trois premiers chronos 2022 sont absents, permettant à de nouveaux noms de graver leur nom dans le palmarès de la course. La Limougeaude Emmanuelle Mauzy semble posséder une longueur face à ses adversaires.
Pour ce qui est du 5 km, Benjamin Grenetier s’avance avec le statut de favori, lui qui s’entraîne pour les championnats de France de 10 km. Léo Servières souhaite jouer les devants de la scène. “J’aimerais bien gagner mais la concurrence est là, reconnaît-il. Je vais donner mon maximum”. Chez les femmes, l’épreuve promet d’être disputée entre Charline Emmanuelle Dupuy et Eugénie Celle.