La huitième édition de la Rando Trail Noël se déroule ce samedi à Plédran. Composé de deux courses (7 et 14 km), l’événement reverse tous les fonds récoltés à l’association “Parlons avec Anouk”.
À une semaine du réveillon de Noël, certains iront acheter des cadeaux, d’autres courront dans le froid hivernal breton. En plein cœur des Côtes-d’Armor, plus de 700 coureurs prendront le départ de la huitième édition de la Rando Trail Noël, à Plédran, ce 17 décembre. L’événement, au profit de l’association “Parlons avec Anouk”, propose deux trails, deux randonnées et des courses enfants.
Des parcours traditionnels et une nouveauté
Les chemins de Traverse, l’association organisatrice, offre plusieurs épreuves aux engagés. Un événement où les participants sont toujours au rendez-vous, à quelques jours des fêtes de fin d’année. “Notre gros avantage, c’est le fait qu’on soit en pleine période de Noël, beaucoup de personnes sont en vacances. On a beaucoup de coureurs qui viennent de l’extérieur aussi”, explique Samuel Redon, le co-président de l’association. Cette huitième édition est un nouveau succès puisque les deux trails sont complets. “On espère également 150 marcheurs et enfants”, ajoute Samuel Redon.
L’événement débutera par les deux randonnées (7 et 14 km), suivies des trois courses enfants (lutins, elfes et p’tits trailers). “L’avantage, c’est que lorsqu’on a des courses enfants, il y a les parents qui viennent”, affirme le co-président. À 15h30, l’épreuve reine, le trail de 14 km, fait son entrée en jeu. 15 minutes plus tard, place à celui long de 7 km. Une nouveauté. “Le 5 km est passé à 7. L’année dernière, nous avions eu quelques demandes de modifications au sujet du circuit. Il ne passait pas dans ce que l’on appelle la côte de la mort. C’est une côte assez pentue où il y a toutes les animations, précise-t-il. On a donc modifié le tracé”.
Un événement caritatif
Cette huitième édition est organisée au profit de l’association “Parlons avec Anouk”. L’enfant de 4 ans est atteinte du syndrome de Skraban Deardoff. “Elle a un retard mental et de motricité. Elle ne parle pas et marche à peine”, révèle Samuel Redon. L’objectif pour les organisateurs est de récolter “le plus possible” de fonds. “Cela va dépendre du temps surtout et des confirmations, souligne le co-président. L’année dernière, nous avions récolté 3800 euros pour un petit garçon. L’idée est de faire la même somme”.