Ce samedi 29 juin, plus de 2 300 coureurs seront au départ de la 36e édition des Foulées du Gois. Un record.
Depuis leur création en 1987, les Foulées du Gois se sont massivement développées. Au point d’attirer plus de 2 300 coureurs ce samedi 29 juin, ce qui constitue un record. Pour rappel, le passage du Gois est une route submersible de 4,2 kilomètres qui relie l’île de Noirmoutier et le continent. Deux fois par jour, pendant une à deux heures, la mer découvre totalement cet étroit ruban de pavés et de bitumes. Ce sont ces conditions que s’apprêtent à défier les engagés.
Au fil des années, les Foulées du Gois sont devenues une étape incontournable dans l’agenda sportif du département de la Vendée, national mais aussi international. Au programme, cela se remarque : 7 épreuves sont organisées. Il s’agit de deux courses enfants, d’une course sport adapté, de deux courses populaires ouvertes à tous et de deux formats réservés à des athlètes expérimentés (8 km).
Un plateau toujours aussi varié
Parmi les deux formats élites, la Course des As – contre la mer (à marée montante) réunira 36 athlètes dont des internationaux. Parmi eux, l’Ukrainienne Tanya Vernigor qui remettra son titre en jeu. Une forte délégation marocaine, chez les femmes comme chez les hommes, tentera de jouer les premiers rôles. Le Bolivien Miguel Zabala Jimenez et le Kényan Siwa Kipruto seront également à surveiller de près.
Côté Français, Jonathan Billaud, avec deux victoires à son actif, est le candidat logique pour une troisième victoire consécutive. Valentine Chapelotte, Julie Chuberre mais aussi Guillaume Rouger, vainqueur de la course marée descendante l’an passé, sont également de la partie. “Cela promet une compétition intense et variée, avec des athlètes aux profils divers et venant d’horizons différents”, analyse l’organisation. Issu des Herbiers, Anthony Guillard, ancien vainqueur des Foulées du Gois, est particulièrement attendu à domicile. L’autre course se fera lorsque la marée descendra : les coureurs prendront le départ les pieds dans l’eau et réaliseront un aller-retour sur le Gois alors même qu’il n’est pas encore totalement découvert.