Ryder Cup : Mais où étaient les Français ?

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La 44ème édition de la Ryder Cup avait lieu du 29 septembre au 1er octobre sur le parcours de Marco Simone Golf & Country Club, à Guidonia Montecello, près de Rome (Italie). Les Français étaient aux abonnés absents…

Les Européens ont débuté la compétition en grande pompe et ont rapidement pris le large dès les deux premières journées. Le réveil tardif des Américains lors de la dernière journée ne changera rien au résultat final. L’Anglais Tommy Fleetwood a offert le demi-point qui a permis à l’Europe d’atteindre le score de 14.5 points alors synonyme d’une quinzième victoire, l’Europe s’est finalement imposée 16.5 à 11.5 face aux Etats-Unis. Pour la septième fois consécutive, l’équipe européenne s’impose sur ses terres. Effectivement, depuis 1993, les Américains ne parviennent plus à trouver le chemin de la victoire sur le vieux continent, soit trente ans d’échecs.

Une Ryder Cup marquée par l’absence de Français

Il faut remonter à la participation de Victor Dubuisson en 2014, pour retrouver la trace d’un golfeur français dans l’équipe d’Europe à la Ryder Cup. L’espoir était présent pour le numéro 68 mondial, Victor Pérez. En effet, pour participer à la Ryder Cup le Tarbais pouvait se qualifier en faisant partie du top européen et donc automatiquement faire partie de l’équipe Europe. Auteur d’un très bon début de saison, le Français de 31 ans a notamment remporté le tournoi d’Abu Dahbi. Il lui fallait terminer 2ème lors de l’European Masters, en Suisse en septembre. Mais il n’a pas passé le cut. Par conséquent, le numéro un français devait espérer faire partie de la liste des choix du capitaine de l’équipe d’Europe.

Mais cette année, le capitaine de la délégation européenne, l’ancien numéro un mondial, Luke Donald, n’a pas sélectionné Victor Perez. Il faudra attendre 2025 pour espérer voir un nouveau Français faire partie de la sélection européenne lors de la prochaine Ryder Cup. Celui-ci rejoindra ce cercle fermé, à l’image de Victor Dubuisson, ou de Thomas Levet en 2004 et de Jean Van de Velde en 1999.

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