La Fédération Française de Rugby fera partie des actrices importantes du Salon des Maires et du Salon des Sports et Parasports, du 19 au 21 novembre. Un rendez-vous essentiel pour la FFR, comme l’explique Jordan Roux, élu en charge des territoires au sein de la Fédération Française de Rugby.
La Fédération Française de Rugby sera au rendez-vous du Salon des Maires, et du Salon des Sports et Parasports. Quel est l’enjeu pour la FFR ?
Pour la Fédération Française de Rugby, c’est un rendez-vous indispensable. Cela nous permet de mettre en avant l’ensemble de nos actions et collaborations, mais aussi de présenter nos projets. Il est important que les collectivités, qui sont le premier partenaire de nos clubs, puissent être accompagnées dans des démarches de projets et d’événements autour du sport, et notamment du rugby.
Vous parlez de projets, que va mettre en avant la Fédération Française de Rugby lors de cette édition 2024 ?
Il y a trois éléments qu’on souhaite vraiment mettre en avant. Le premier, c’est le rôle sociétal et citoyen des clubs de sport, et notamment de nos clubs de rugby au sein de la société. Nous sommes convaincus du rôle essentiel de nos clubs dans le fait d’accompagner la construction des jeunes hommes et femmes au quotidien, à travers le nouveau label club engagé qu’on met en place.
Le deuxième volet, c’est la valorisation du bénévolat. Aujourd’hui, nos clubs de sport ne sont viables et n’existent que parce qu’on a 60 000 bénévoles qui s’occupent des clubs de rugby.
Enfin, le troisième volet concerne les infrastructures. Elles sont très souvent liées aux collectivités. Nous avons lancé un plan d’investissement lié à l’héritage de la Coupe du Monde 2023 et baptisé « 5 + 5 = 20 ». À terme, nous souhaitons le pérenniser. Il faut que l’on arrive à améliorer l’ensemble de nos infrastructures pour accueillir au mieux nos licenciés, mais surtout augmenter notre nombre de licenciés.
« C’est à nous de réussir à capitaliser sur l’image du rugby »
L’une des grandes thématiques de ce Salon va être l’héritage des Jeux de Paris 2024. Du côté de la Fédération Française de Rugby, quel est cet héritage ?
Le rugby à 7 a ouvert les Jeux Olympiques, cela a donc permis d’offrir une visibilité importante à la discipline. Nous avons accueilli plus de 500 000 personnes en huit sessions au Stade de France, ce qui n’avait jamais été réalisé par le rugby à 7. On a aussi battu, dans le même temps, le record d’affluence pour un événement autour du rugby féminin. L’objectif maintenant, c’est de pouvoir pérenniser cet engouement. C’est une année charnière pour nous, nous avons débuté l’année par une Coupe du Monde et on la termine par les Jeux Olympiques. C’est donc à nous de réussir à capitaliser sur l’image du rugby, d’augmenter notre nombre de licenciés, d’accroître le nombre d’éducateurs formés et de continuer à développer nos infrastructures pour pouvoir appuyer encore mieux nos licenciés.
Vous parliez du rugby à 7, est-ce un format qui parvient également à séduire de plus en plus de collectivités ?
Ce qui est sûr, c’est que c’est un enjeu fort pour nous. Il faut qu’on capitalise sur ce dossier. C’est pour nous un magnifique outil pour la formation, au service de nos jeunes joueurs et joueuses, de nos éducateurs et éducatrices. Mais c’est aussi la possibilité de simplifier les règles. C’est moins de joueurs, moins de collisions, et c’est donc plus attrayant. Il faut continuer à développer des événements qui rapprochent les gens du rugby à 7. Nous avons à cœur de développer les compétitions existantes, les pérenniser, mais aussi en créer de nouvelles pour pouvoir occuper l’ensemble de la saison sportive. C’est aussi construire un calendrier qui semble cohérent avec le rugby à 15, qui reste aujourd’hui notre moteur. Le dernier volet, c’est la communication afin d’augmenter la visibilité des épreuves.
Cette année, le parasport est à l’honneur à l’occasion du Salon. Est-ce un sujet moteur pour la Fédération Française de Rugby ?
Nous sommes en partenariat avec la Fédération Française de Sport Adapté et la Fédération Française Handisport. On veut montrer que les Jeux Paralympiques ont été extraordinaires, que ce soit concernant l’inclusion ou le partage, mais qu’il y a également des choses à faire, des actions concrètes à mener. Il faut qu’on arrive à faire en sorte que tous ces publics s’y retrouvent.