Du 19 au 21 novembre, la Ligue Île-de-France de Judo sera de la partie lors du Salon des Maires, et lors du Salon des Sports et Parasports. Son président, Roger Vachon, estime que c’est un rendez-vous essentiel.
En quoi le Salon des Maires est-il un rendez-vous clé pour la Ligue Île-de-France de Judo ?
Déjà, par son positionnement dans le calendrier. C’est un rendez-vous qui intervient après une très grande réussite du judo lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Pour notre sport, c’est ainsi l’occasion de montrer ce que l’on peut faire aux collectivités dans une période où les moments marquants concernant les judokas et judokates sont encore frais dans les esprits. On ne sait pas vraiment comment sera le sport de demain, ni qui le soutiendra, il est donc important de passer des messages.
Justement, les collectivités sont-elles nombreuses à prendre contact avec vous pour savoir ce que la Ligue peut mettre en place ?
En effet, savoir ce qu’on peut mettre en place en matière d’activités et d’animations, mais aussi évaluer les besoins. Les collectivités sont un soutien important du judo en Île-de-France, je pense notamment à la Région Île-de-France qui nous soutient depuis de nombreuses années. Il est essentiel d’entretenir le lien et le contact avec ces collectivités, car ce sont elles qui financent le sport français.
Comment se porte le judo francilien aujourd’hui ?
Nous sommes une Ligue en progression, avec un nombre de licenciés qui ne cesse d’augmenter. Nous avons de nombreux projets pour cette nouvelle Olympiade qui s’ouvre afin de continuer à attirer les pratiquants dans les clubs. C’est aussi pour cela qu’il est important que nos projets soient soutenus, car ils s’adressent au plus grand nombre.
Il sera beaucoup question de l’Héritage des Jeux lors de ce Salon. Cet héritage, quel est-il pour le judo francilien ?
L’héritage est positif, bien évidemment, mais ce n’est pas ça qui nous fera avancer dans le futur. L’héritage est magnifique, mais il ne faut pas nous reposer sur nos lauriers, il ne faut pas se contenter de ça. Il faut bouger, être inventif, et aller sur des secteurs comme la santé, le handicap, le sport au féminin, etc.