Au pied du Top 4 de D1, Paris ACASA compte désormais trois points de retard sur son voisin du Sporting. Samir Aboudou, le capitaine francilien, s’est confié à deux journées de la fin de saison…
Samir, vous sortez d’une défaite (7-3) sur le parquet de Bastia Agglo Futsal. Que retenez-vous de cette rencontre ?
C’était un match assez compliqué, on avait déjà perdu à l’aller contre cette équipe. On a du mal face à ces formations qui défendent assez bas et qui procèdent en contre. Ils ont très bien joué le coup, même s’il faut quand même reconnaître qu’il nous manquait pas mal de joueurs. Deux ou trois cadres n’ont pas pu jouer et forcément, ces absences ont eu une influence.
Vous êtes ainsi relégué à trois points du Sporting Paris, quatrième…
Oui, c’est dommage. On sent vraiment la fin de saison arriver et la fatigue qui va avec. On ne peut pas gagner tous les matchs, c’est la Ligue 1. Il n’y a pas de petites équipes, aucun match n’est facile. C’est vraiment ce que je retiens cette année, et qui peut expliquer que quand on a plusieurs absences qui s’accumulent, ça devient plus difficile.
Vous êtes très efficaces offensivement mais trop friables derrière. Comment expliquez-vous ce déséquilibre ?
C’est exactement ça. On donne beaucoup de buts, on fait vraiment trop de cadeaux. C’est ce qui nous fait défaut cette année. On a une équipe très joueuse, qui ne s’arrête jamais de jouer. Quoi qu’il arrive, même si on a un ou deux buts d’avance, on ne va pas gérer. Parfois ça nous sourit, parfois moins. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a beaucoup de buts et de spectacle quand Paris ACASA joue.
Malgré ces trois points de retard sur la quatrième place, tout est encore possible…
Oui, rien n’est perdu, on va jouer le coup à fond. De toute manière, on est habitué à vivre ces situations. L’année dernière, nous n’étions pas censés monter en D1. Si on avait baissé les bras, on jouerait sûrement encore en D2. Donc on va continuer à tout donner, tant qu’il y aura un petit espoir, on s’y raccrochera.
Pour un promu, votre saison est malgré tout de grande qualité…
Oui c’est clair. On visait le maintien et on se retrouve finalement à jouer une place pour les play-offs. Ce n’est que du bonus. On apprend chaque jour, dans l’équipe, un seul joueur avait déjà évolué en D1. Donc nous restons humbles et continuons à apprendre à chaque match.
Vous affronterez l’UJS Toulouse lors de la prochaine journée. Qu’attendez-vous de cette affiche face à une équipe toulousaine qui se bat pour son maintien ?
Ce ne sont jamais des matchs faciles à aborder, même si on aura la chance de jouer à la maison. On va affronter une équipe de Toulouse qui est très joueuse. Je pense que ce sera un beau match avec beaucoup de buts.
La rédaction