A l’occasion du premier rassemblement des « Capitaines Sport Planète de la MAIF » au Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines, Sandrine Gruda est revenue, au micro de SPORTMAG, sur son engagement environnemental et sur ses ambitions en 2024.
Pourquoi avez-vous décidé de prendre part à l’événement « Sport Planète » de la MAIF ?
J’ai décidé de rejoindre le mouvement « Sport Planète » de la MAIF parce que je suis très sensible à notre environnement, d’une manière totalement évidente à mes yeux, parce que je suis originaire de la Martinique. Et, c’est une île qui est sujette à différentes perturbations climatiques tout au long de l’année. De ce fait, je m’y suis vraiment sensibilisée. C’est pourquoi, lorsque cette opération m’est venue, j’ai dit oui sans hésiter.
Vous êtes également engagée pour l’association Info-Endométriose. Comment arrivez-vous à gérer ce statut d’athlète engagée ?
Pour moi, c’est un équilibre qui m’est nécessaire. Je suis plus qu’une athlète, j’ai des convictions, j’ai des projets aussi que je veux moi-même mener puisque je suis également présidente d’association Jeux & Enjeux. C’est avec pur plaisir. Et puis, c’est intéressant de voir que ça se ressent même de l’extérieur puisque sinon la MAIF ne m’aurait pas sollicité.
Et comment se déroule l’entente avec les autres « Capitaines Sport Planète » de la MAIF, est-ce qu’il y’a une certaine émulation entre vous ?
Mais c’est génial ! C’est-à-dire que c’est la première fois que nous sommes toutes réunies et il y a eu une naturelle symbiose entre nous. Alors qu’on ne se côtoie pas vraiment. Il faut dire qu’entre le programme basket, le programme para-natation, natation, gymnastique, pentathlon, non, on ne se voit pas. Donc grâce à la MAIF, on peut justement parler de nos sports respectifs et puis bien sûr de cet engagement que nous avons en commun.
Actuellement, l’ASVEL est 4e du championnat, à deux points de Basket Landes, leader du championnat. Quel est votre ressenti sur le début de saison ?
Alors, le début de saison a été très compliqué puisqu’on a dû batailler avec des absences et des blessures. Là aujourd’hui, on se remet à flot, on fait une remontada, donc c’est cool. Et, de savoir que nous sommes quatrièmes, c’est génial puisque nous notre objectif c’est de pouvoir être championne de France de nouveau.
Vous étiez blessée en début de saison, comment vous sentez-vous physiquement ?
En effet, j’étais blessée en début de saison, mais désormais ça va mieux.
Les Jeux de Paris 2024 arrivent à grands pas, comment se déroule votre préparation en vue de cette échéance ?
Contrairement à ce que tout le monde pense, il n’y a pas de préparation spécifique Jeux Olympiques, tout comme il n’y a pas une préparation spécifique championnat d’Europe, il y a juste une préparation spécifique à la haute performance, c’est tout. Cependant, c’est tout un quotidien puisque nous, en sport collectif, nous avons une saison à mener. Par conséquent, ce sont les mêmes réflexes, les mêmes habitudes qu’on répète. Que ce soit au niveau alimentation, sommeil, récupération, ou au niveau athlétique et training, souvent nous sommes entraînés par un coach, donc on va se concentrer sur la technique, la tactique individuelle.
Récemment, la Fédération Française de Basket a annoncé la création de la Pro League 3×3 Hoops Factory en basket 3×3. De quel œil voyez-vous l’émergence de cette nouvelle discipline ?
Personnellement, le basket 5×5 est un sport collectif, tandis que le basket 3×3 est un sport individuel. C’est comme ça que moi je le vois. Toutefois, c’est très bien parce que justement ça offre d’autres opportunités à d’autres profils. Effectivement, il y a des personnes qui arrivent davantage à s’exprimer justement sur un format 3×3 que sur un format 5×5.
Et quels sont vos objectifs pour cette année 2024 ?
Avec l’ASVEL, il y a en a deux : ce sont le championnat de France et la Coupe de France. Et enfin, c’est le podium avec l’Équipe de France.
Pour revenir sur « Sport Planète », comment imaginez-vous l’ascension du Mont Blanc ?
Concernant cette ascension du Mont Blanc, je n’ai pas la date exacte, on essaie d’organiser cela en fonction des agendas de tout le monde, mais je crois que ce serait en septembre. Mais, comment ça va se dérouler ? Excellente question, je pense que ce sera vraiment quelque chose d’unique ! Personnellement, je viens de la Martinique, où il fait chaud, j’espère avoir encore tous mes cils à l’arrivée ! ironise-t-elle.