La Tricolore Sara Surrel est devenue championne d’Europe Combat en Savate, dans la catégorie F65. Une énorme satisfaction pour la Française qui vise désormais les championnats du monde et qui multiplie les sacrifices afin de rester au plus haut niveau.
Vous êtes désormais championne d’Europe, comment le vivez-vous ?
Je suis super contente, d’autant que la compétition s’est bien passée. Normalement, je devais boxer face à deux personnes dans ma catégorie. L’une de mes deux adversaires a déclaré forfait et je n’ai donc eu à effectuer qu’un combat pour devenir championne d’Europe. Je vous avoue, j’étais un peu frustrée de ne pas avoir eu l’occasion de boxer un peu plus. Mais j’ai su me concentrer sur cette finale et la gagner.
Il y avait donc beaucoup d’impatience au moment de disputer cette finale ?
Tout à fait, car j’avais envie de boxer. Je ressentais aussi un peu de pression car je ne connaissais pas du tout mon adversaire, ni son style de boxe. Il y avait donc de l’appréhension sur la façon d’aborder le combat et sa manière de boxer.
Après ce titre, quelles compétitions vous attendent ?
Il y aura évidemment les championnats de France l’année prochaine. Le but sera de décrocher le titre afin de me faire une place pour les championnats du monde. Devenir championne du monde est un véritable objectif pour moi. Cela nécessite forcément des sacrifices, c’est beaucoup de temps passé à l’entraînement et peu de vie sociale.
Justement, comment se partage votre vie entre le monde professionnel et le sport ?
Je dois avouer que je fais des bonnes journées (rires). Je m’entraîne entre 12h et 14h, juste avant de retourner au travail, puis de nouveau le soir après le travail. Je ne suis jamais chez moi avant 23h, et cela cinq jours par semaine. Ce n’est pas toujours facile, je mange en bossant par exemple. Mais je sais pourquoi je fais tout cela.