Vingt athlètes cadets et cadettes vont participer, du 31 octobre au 5 novembre, à un stage détection organisé au CREPS de Toulouse par la Fédération Française de Savate boxe française. Plus de détails avec Richard Aguenihnaï, entraîneur national et responsable du Pôle France de Toulouse.
Quel est l’objectif de ce stage de détection ?
Ce stage est une proposition qui date de fin septembre. L’idée est de remettre en place ce stage qui n’a pas pu avoir lieu depuis deux ans à cause du Covid. C’est un stage qui permet de réunir des cadets et cadettes venus de différents départements et Ligue. Au total, nous avons un total de 20 athlètes qui seront réunis durant plusieurs jours au CREPS de Toulouse. Pour l’occasion, je serai accompagné des athlètes du Pôle qui sont diplômés.
Qu’est-ce qui attend ces jeunes athlètes durant une semaine ?
Nous mettons en place une batterie de tests pour que ces jeunes puissent repartir dans leurs clubs avec un tableau récapitulatif de tous les tests qu’il a passés. Cela va pouvoir servir à l’entraîneur afin de développer les qualités de son athlète. Les tests que nous mettons en place sont physiques et technico-tactiques. Au-delà de ça, il y aura bien évidemment de la mise de gants avec des thématiques précises mises en place. Sans oublier une demi-journée à la découverte de la ville de Toulouse, car l’objectif est aussi de leur montrer le fonctionnement du Pôle France.
Exactement. Depuis que nous avons mis ce stage de détection en place, la plupart des athlètes qui ont rejoint la structure ont bénéficié d’un tel stage. C’est pour cela qu’avec deux ans sans ce stage, le recrutement a été ralenti. Il est nécessaire de relancer ce genre de rendez-vous, pour nous, mais aussi pour ces jeunes. Les récupérer après la catégorie cadets est le bon moment pour ensuite les amener vers le plus haut niveau.
L’impact de la période Covid sur ces jeunes athlètes va-t-il être important ?
Depuis le début de saison, en septembre dernier, tous les clubs ont repris. Je pense donc qu’en termes de capacités physiques tout le monde sera au niveau. Mais chacun, dans chaque département et chaque région, travaille différemment. Certains s’entraînent une fois par semaine, d’autres quatre fois par semaine. Il y aura donc une différence là dessus, mais ce ne sera pas un handicap pour le stage.
