Quelques jours avant les championnats du Monde à Courchevel-Méribel, Chamonix accueille le circuit de la Coupe du Monde. Les Bleus sont au rendez-vous.
La grande fête de Courchevel-Méribel se profile… Ce samedi 4 février, l’étape de Coupe du Monde de Chamonix (Haute-Savoie) s’annonce comme le dernier rendez-vous avant les championnats du monde qui démarrent la semaine prochaine (6-19 février). Dans la station savoyarde, on retrouvera uniquement un slalom masculin. Il s’agit également de la seule épreuve de Coupe du Monde de la semaine, alors que la plupart des spécialistes des autres disciplines appréhendent déjà leurs Mondiaux. Malgré tout, le collectif tricolore vient avec des arguments, dans le sillage de Clément Noël.
Alexis Pinturault fait l’impasse
En revanche, l’équipe de France de ski alpin devra se passer de sa figure de proue. Alexis Pinturault a décidé de faire l’impasse, afin d’être en pleine forme à Courchevel Méribel. Il faut dire que la première épreuve pour le Français se dispute trois jours seulement après le slalom de Chamonix. De plus, la spécialité entre les piquets est loin d’être sa meilleure chance de médaille. Le vainqueur de la Coupe du Monde 2020-2021 décide donc de se concentrer sur les championnats du monde, après une période de repos. En 2021, lors des derniers Mondiaux, il avait décroché deux médailles. D’abord l’argent en combiné alpin, puis le bronze en Super-G.
Clément Noël en leader
Sur ce slalom de Chamonix, c’est donc Clément Noël qui sera la tête d’affiche côté bleu-blanc-rouge. Le champion olympique de Pékin a à cœur de briller devant le public français. Au sein de l’équipe de France, il est également le seul à avoir remporté une manche de Coupe du Monde cette saison. Les Savoyards Steven Amiez et Paco Rassat sont également dans le groupe, tout comme l’Azuréen Théo Letitre. Ce mercredi, la Fédération Française de Ski a confirmé que deux autres skieurs du groupe étaient appelés. Ainsi, Augustin Bianchini et Hugo Desgrippes complètent la sélection. Si le premier fait son retour, le deuxième découvre le plus haut niveau, à tout juste 23 ans.