Pour la première fois depuis 2003, l’équipe de France de ski slpin repart bredouille des Mondiaux. Un bilan forcément inquiétant à un an des Jeux Olympiques.
Zéro pointé. Le ski alpin français s’est donné un sacré mal de tête à Saalbach (Autriche), lors des championnats du monde. Deux ans après les deux médailles décrochées à Courchevel et Méribel, la France est donc retombée à zéro. « Sur certaines épreuves, il y a eu des choses intéressantes, mais sur d’autres, on doit vraiment travailler et se remettre en question pour trouver de solutions, car on manque clairement de densité et de niveau », analyse David Chastan, directeur du ski alpin à la Fédération française de ski.
La meilleure chance de médaille reposait sur les épaules de Clément Noël. Mais, malgré sa première place lors de la première manche du slalom, le Tricolore a enfourché en seconde manche. « C’est frustrant. Pour l’instant ça ne m’a jamais réussi les championnats du monde. Il me manquait encore un bon bout de chemin à faire. La première manche c’est une chose, mais tout se joue dans la deuxième », confiait Clément Noël au micro d’Eurosport. Le champion olympique 2022 passé à côté, Steven Amiez doit lui se contenter d’une 7e place sur ce même slalom.
Cap sur les JO 2026… avec les retours de Sarrazin, Pinturault et Giezendanner
Un zéro pointé plutôt inquiétant à un an des Jeux Olympiques d’hiver 2026. Alors, les Bleus peuvent-ils inverser la donne ? « Aux JO 2010, on fait zéro médaille et l’année d’après aux Mondiaux avec le même staff et les mêmes athlètes, on en fait quatre », souligne David Chastan auprès de L’Equipe. Les absences de Cyprien Sarrazin, Alexis Pinturault et Blaise Giezendanner, tous blessés, n’ont pas aidé. Nul doute que le retour de ces cadres sera un plus pour les Bleus dans un an.
En revanche, comme le constate David Chastan, le ski alpin féminin tricolore est en difficulté. Notamment en descente et en slalom géant, où les Françaises n’ont jamais pu se mêler à la lutte pour la médaille… ni même pour le top 10. Après la retraite de plusieurs cadres ces dernières années (Tessa Worley et Nastasia Noens notamment), la jeune génération tricolore n’a pas encore su prendre la relève en termes de résultats lors des grands rendez-vous. Désormais, cap sur 2026 et des Jeux Olympiques… qui seront les derniers avant les Alpes françaises 2030.