Sofiane Oumiha : « Je vise l’or aux Jeux méditerranéens »

Sofiane Oumiha of France (red) and Elian Guerrero of Spain during the Boxitanie Event on October 12, 2017 in Montpellier, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport)

Vice-champion olympique et champion du monde en titre en poids légers, Sofiane Oumiha fait le point sur sa carrière. Entretien avec le boxeur toulousain, qui vise l’or aux Jeux méditerranées cette année.

 

Le week-end dernier, vous avez participé à la réunion des WSB (World Series of Boxing) avec les Fighting Roosters. Cela s’est soldé par une défaite de votre franchise…

Malgré ma victoire, nous avons perdu en Grande-Bretagne avec les Fighting Roosters (3-2). Quoi qu’il en soit, le début de saison demeure positif. Par rapport à l’année dernière, nous avons engrangé de l’expérience. Même si nous avons perdu notre première place au profit de l’Angleterre, j’estime que nous sommes bien placés pour l’instant.

Comment envisagez-vous la suite de la saison ?

Cela dépendra de mon parcours avec les Fighting Roosters. Si on atteint les quarts de finale, je pense que je m’arrêterais. Je me focaliserai alors sur les Jeux méditerranéens. Il s’agira de mon objectif prioritaire cette année. J’espère remporter la médaille d’or !

Songez-vous déjà aux Jeux Olympiques de Tokyo, qui auront lieu en 2020 ?

C’est un objectif à long terme, mais cela n’occupe pas du tout mes pensées à l’heure actuelle. Il y aura plusieurs étapes à franchir avant, comme les championnats d’Europe, les championnats du monde et les qualifications olympiques.

Pourriez-vous passer professionnel avant les JO ?

C’est une possibilité. Mais si je passais pro, il n’y aurait plus de retour en arrière possible. Donc, je ne pense pas que je franchirai cette étape. Après, peut-être que je vais changer d’avis.

Quel regard portez-vous sur le parcours de Tony Yoka ?

Tony, je le suis comme tous les boxeurs français. Au retour des JO de Rio, tout le monde l’a ovationné. La France attendait un champion chez les lourds depuis des années. Maintenant qu’elle l’a, il est critiqué… Sauf que les plus grands boxeurs de l’histoire n’ont pas rencontré des foudres de guerre dès le début de leur carrière professionnelle.

Arnaud Lapointe
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