Sport et maternité au cœur des échanges à l’INSEP

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Un guide « Sport de haut niveau et maternité, c’est possible » a été présenté à l’INSEP. Plusieurs personnalités du monde du sport ont participé à ces échanges.

Ce vendredi, Roxana Maracineanu, ministre des Sports, présentait le guide « Sport de haut niveau et maternité, c’est possible » à l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance). Le but de cette conférence était de présenter ce nouvel outil mis à disposition des fédérations, clubs et sportives de haut niveau. L’enjeu de ce guide est aussi de mieux accompagner les sportives désirant assouvir leurs désirs de grossesse tout en continuant la pratique du sport à haut niveau. Plusieurs échanges entre la ministre des Sports et les sportives avaient eu lieu quelques années plus tôt à ce sujet.

Ce guide va permettre aux sportives de haut niveau d’être mieux informées sur ce sujet sur lequel les athlètes de haut niveau ne possédaient pas beaucoup d’informations. Quelques années plus tôt, beaucoup de sportives de haut niveau mettaient un terme à leur carrière pour pouvoir fonder une famille. Désormais, les athlètes peuvent continuer leur carrière pro tout en étant accompagnés. « Ce guide est un outil précieux pour permettre aux athlètes qui désirent devenir mamans d’être accompagnées », informe la ministre des Sports lors de sa prise de parole.

Les sportives présentes racontent comment elles ont vécu leur grossesse

Sarah Ourahmoune (ex-boxeuse), Amel Majri (footballeuse), Cléopâtre Darleux (handballeuse), Valériane Ayayi (basketteuse), Automne Pavia (judoka), Cécilia Berder (fleurettiste) et Dora Tchakounté (haltérophile), qui ont été ou sont enceintes, ont pu donner leur avis sur la conciliation entre pratique sportive de haut niveau et maternité ainsi que sur l’apport de ce guide dans le sport avec toutes les questions qu’elles se posaient.

Si elles déplorent un manque d’informations longtemps présent, elles estiment que ce guide est une excellente initiative car cela offre une adaptation possible tout en surveillant la grossesse. Toutefois, les sportives qui étaient présentes à cet échange et qui avaient ou ont annoncé leur grossesse à leurs partenaires et entraîneurs ont quasiment toutes reçu des réactions positives quant à l’annonce de leur maternité. De plus, elles mettent en avant le bon accompagnement des fédérations auxquelles elles sont rattachées.

Une volonté d’étendre ce guide à toutes les fédérations et tous les CREPS

La première fédération à avoir mis en place un dispositif qui accompagne les femmes enceintes tout en maintenant leur salaire durant douze mois est le handball. Ce sport est un pionnier en la matière. Cette mesure va être étendue aux joueuses de deuxième division de handball. L’objectif sera aussi d’élargir cette mesure à d’autres sports, notamment le football. De plus, Gilles Quénéhervé, directeur des sports au ministère des Sports, souhaite que la communication autour de la maternité lorsqu’on est athlète de haut niveau soit davantage valorisée, et ce dès le plus jeune âge. Des temps d’échanges dans chaque CREPS (Centre de Ressources d’Expertise et de Performance Sportive) auront lieu afin de sensibiliser les plus jeunes.

Pierrick Bastide

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