Dispositif sport santé développé par le Comité Départemental Olympique et Sportif de l’Isère, Prescri’Bouge ne cesse de prendre de l’ampleur. Deux ans après son lancement, focus sur ce dispositif isérois.
Quand sport et santé œuvrent main dans la main, cela donne Prescri’Bouge. Un dispositif développé par le Comité Départemental Olympique et Sportif de l’Isère, « car nous avons identifié un manque sur le territoire grenoblois concernant le sport santé », explique Hugo Chal, responsable du dispositif Prescri’Bouge au sein du CDOS. « Fin 2015, il a donc été convenu que le CDOS allait formaliser un projet et porter la plateforme Prescri’Bouge à partir de 2016. La plateforme a été lancée début 2017, avec une centaine de bénéficiaires. » L’objectif est ici d’accompagner les personnes visées par le Plan Régional Sport, Santé, Bien-Être vers une activité physique et sportive de qualité, régulière et pérenne. Les bénéficiaires peuvent être des personnes en situation de handicap, mais aussi des personnes âgées, des personnes éloignées de la pratique, pour raison géographique ou financière, ou encore des personnes en Affections de Longue Durée (ALD).
Des bénéficiaires en hausse
Prescri’bouge propose un accompagnement personnalisé et individuel. « Tout commence par un entretien avec un référent de Prescri’Bouge afin de déterminer les envies, les besoins et des objectifs », révèle Hugo Chal. S’en suit un passage par la cellule médicale afin d’effectuer un bilan complet et, si nécessaire, une phase de ré-entrainement. Le bénéficiaire est ensuite accompagné lors de la reprise de l’activité physique et/ou sportive par une présence du référent sur une ou plusieurs séances. Un suivi qui dure toute une année. « Aujourd’hui, on s’est développé territorialement pour atteindre 350 bénéficiaires. Nous sommes notamment ouverts à l’ensemble des publics et des pathologies sur l’agglomération grenobloise. »
Bientôt un suivi sur deux ans
Le succès du dispositif repose d’ailleurs beaucoup sur les partenariats noués par le CDOS. « On signe des conventions et des partenariats avec les différents services des CHU. On fait aussi des communications ciblées à destination des médecins généralistes qui peuvent prescrire depuis mars 2017. On a aussi des réseaux d’infirmières et d’assistantes sociales qui travaillent en étroite collaboration avec nous, toujours sur la base du volontariat », assure Hugo Chal. « Il y a également des partenariats forts avec les associations du territoire, notamment sportives. » Désormais, Prescri’bouge entend poursuivre son développement. « Idéalement, il faudrait continuer le développement territorial. Nous devons également nous doter d’outils numériques concernant la protection des données, mais aussi d’une base de données beaucoup plus conséquente et sécurisée. Nous allons également allonger la durée de prise en charge. Entre le premier contact et la sortie du dispositif, il peut se passer deux ans. C’est une durée suffisante pour leur remettre le pied à l’étrier et leur donner envie de pratiquer. » Plus d’informations sur prescribouge.fr.