Sports de glace : La Ligue Bourgogne Franche-Comté tient le cap

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Malgré la crise sanitaire, la Ligue BFC des Sports de Glace a réussi à maintenir tous ses événements de l’hiver. Le point avec sa présidente, Angélique Ozanne.

Après un début d’année 2021 blanc, la Ligue Bourgogne Franche-Comté des Sports de Glace reprend des couleurs. Comme tout le monde du sport, elle ne fait pas exception en étant touché par la situation sanitaire liée au covid. « De toute la première partie de l’année 2021, c’est bien simple : aucun événement n’a pu se tenir. » commente Angélique Ozanne, présidente de la Ligue BFCSG. En revanche, depuis la fin de l’année dernière, l’activité repart. « Dernièrement, fin janvier, on a eu la Compétition de la Chouette, un tournoi fédéral à Dijon » reprend Angélique Ozanne. « On a eu aussi le championnat de ligue de patinage artistique à Besançon ainsi qu’une compétition de danse sur glace à Belfort en novembre. Sur la saison 2021-2022, on a réussi à maintenir tous nos événements » conclut fièrement la présidente. Alors qu’il a habituellement lieu en avril, la compétition de short-track du Trophée du Grand Lion a pu tenir sa septième édition les 2 et 3 octobre à Belfort. Et ce n’est pas fini pour Belfort, puisque la Coupe du Petit Lion doit avoir lieu ce week-end des 5 et 6 février.

La Ligue au soutien des clubs

Pour la suite de la saison, on retrouvera aussi un tournoi interrégional qui aura lieu à Dijon (Côte d’Or). Une des actions les plus importantes de la Ligue cet hiver n’est pas un évènement, mais une mesure de soutien auprès des clubs. Par une aide à la prise de licence, la Ligue a apporté des subventions aux différents clubs, à hauteur de 5 000 euros au total en Bourgogne Franche-Comté. « Dans les disciplines à dominante féminine, comme le patinage artistique, cette aide s’adressait aux licences masculines. Et inversement, avec le short-track par exemple, avec une dominante masculine, on encourageait la prise de licence des femmes ». précise la présidente de Ligue.

Moins de licenciés mais plus de débutants

Sous la forme de promotions ou d’initiations, le second objectif est aussi d’amener un nouveau public aux différents sports sur glace. Et ça fonctionne. Pourtant, le nombre de licenciés est amoindri de 30% par rapport à la situation pré-covid. De 1100 pratiquants licenciés avant la crise, ils sont 750 aujourd’hui, après un léger regain pour cet hiver. Et parmi eux, beaucoup de nouveaux venus dans la discipline. « Ça peut être étonnant, mais il y a une grosse dynamique auprès des adultes. », remarque Angélique Ozanne. Benoit Sibiet, entraîneur au Besançon APA et représentant des éducateurs sportifs au sein de la Ligue, va dans son sens. « On a perdu des jeunes mais on a gagné beaucoup d’adultes novices. Beaucoup nous rejoignent après le confinement, sur un coup de tête pour réaliser leur rêve d’apprendre à patiner ! ». Chez les initiateurs aussi, le succès est là. Cette année, la promotion au brevet fédéral de niveau 1 est bien remplie, avec 18 candidats. La certification sera prononcée le 23 février prochain.

Tifany Huot-Marchand en fer de lance

Avec les Jeux Olympiques qui démarrent, la Ligue BFCSG espère profiter de cette belle exposition. « En général, la période post-Jeux d’hiver est un bon moment pour nous. Surtout que cette année, on a une belle chance de médaille d’or avec nos danseurs sur glace, [Gabriela Papadakis et Guillaume Cizeron ndlr]. Ça nous fait une bonne pub » ajoute Benoit Sibiet. D’autant plus qu’à Pékin, la Ligue BFCSG compte une représentante aux Jeux. Triple championne de France, Tifany Huot-Marchand sera en Chine pour défendre les couleurs de la Franche-Comté. Pour sa deuxième participation aux Jeux , la licenciée à Belfort est engagée sur le 500m, le 1000m et le 1500m. Sur cette dernière distance, la Française de 27 ans visera une finale. Et pourquoi pas rêver plus haut sur le relais mixte, nouvelle épreuve au programme olympique.

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