Durant le mois de novembre, l’Association Rémoise des Étudiants en STAPS (ARES) a organisé un mois de lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles. Une action qui a permis de sensibiliser sur un sujet majeur.
L’Association Rémoise des Étudiants en STAPS (ARES) multiplie, chaque année, les actions sur différentes thématiques. Ce fut le cas au mois de novembre avec l’organisation d’un mois de lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles. « Ce qu’on voulait, c’était sensibiliser et mettre en lumière ce sujet qui demeure caché au sein de la société », explique Julia Morange, secrétaire générale au sein de l’ARES. L’association a ainsi mis en place plusieurs actions tout au long du mois.
De multiples actions mises en place
« Nous avons par exemple mis en place des boîtes de témoignages dans les sanitaires hommes et femmes du campus UFR STAPS. La mise en place de boites de témoignages et de publications de celles-ci a pour objectif de mettre fin à la banalisation de gestes ou de remarques qui sont assurément des violences sexistes et sexuelles. L’accompagnement des personnes étaient également possible si elles le souhaitaient. Nous avons également diffusé des publications en stories avec des témoignages et des phrases chocs », détaille Gwendeline Gaucher, en charge du projet au sein de l’ARES. « Nous avons aussi diffusé des vidéos de sensibilisation. « Nous avons également organisé une exposition numérique grâce à un tournage de vidéo de sensibilisation réalisé en amont. À la fin du mois de novembre, nous avons organisé une table ronde avec la participation de Camille Froidevaux-Metterie, chargée de mission Égalité au sein de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Claire Lalloué. Vice-Présidente en charge des Affaires de Jeunesse à l’ANESTAPS, a également participé à cette table-ronde, tout comme l’association Nous Toutes. Nous allons prochainement faire une rétrospective de tout ce qui a été mis en place. »
Un sujet qui mobilise les étudiants
Aux yeux de Julia Morange, « le bilan de ce mois de sensibilisation est très bon. Nous sommes heureux de l’implication des étudiants. De nombreux témoignages ont été recueillis, ce qui permet de mettre en lumière ce sujet et de faire avancer la lutte face à ces violences. Certains étudiants ontd’ailleurs émis le souhait d’être formés. » C’est en effet la particularité du projet mis en place par l’ARES : former des personnes de confiance « pour accueillir au mieux une personne victime ou témoin d’une violence sexiste ou sexuelle », explique Gwendeline Gaucher. « Nous essayons d’ailleurs de mettre de plus en plus de formations en place afin d’accroître ce nombre de personnes de confiance. À terme, il serait également positif que le personnel enseignant soit lui aussi formé pour accueillir des personnes victimes ou témoins. »
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