STAPS : Reims sensibilise aux violences sexistes et sexuelles dans le sport

Du 2 au 6 novembre, l’Association Rémoise des Étudiants en STAPS (ARES) organisait une semaine de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles dans le sport. Une édition qui a réussi son pari de mobiliser les étudiants, comme l’explique Alice Godin, présidente de l’ARES.

 
Comment ce projet est-il né ?
L’année dernière, nous avions organisé une semaine de sensibilisation autour du thème des stéréotypes et des inégalités dans le sport. Cette année, nous voulions renouveler ce projet de semaine thématique et nous avons opté pour cette semaine de sensibilisation autour du sexisme et des violences sexuelles dans le sport. C’est un sujet important, on sait que de telles dérives existent au sein des associations étudiantes.
 
Comment les étudiants ont-ils été sensibilisés à cette thématique ?
Initialement, le projet était prévu en présentiel. Covid-19 et confinement obligent, nous nous sommes adaptés et avons décidé d’organiser cette semaine à distance. Nous avons commencé dès le lundi par faire un retour sur l’événement qui avait lieu l’année dernière. Ensuite, le mardi, nous avons relayé une vingtaine de photos sur les réseaux sociaux autour de la thématique choisie. Les étudiants ont eu l’occasion de choisir les clichés qu’ils ont trouvé les plus marquants. Après le confinement, ces clichés seront affichés à l’UFR STAPS. Nous avons ensuite lancé un concours d’affiches et de photos destiné aux étudiants. Le mercredi et le jeudi, nous avons publié quatre vidéos de sensibilisation à cette thématique. Enfin, le vendredi, nous avons reçu onze photos et affiches, ainsi que deux vidéos, créées par les étudiants et que nous avons partagé.
 

 
Tirez-vous un bilan positif de cette semaine ? Avez-vous pu sensibiliser autant les étudiants que vous le souhaitiez ?
Je le pense car nous avons eu beaucoup de retours de la part des étudiants qui se sont impliqués, notamment dans la création d’affiches et de photos. De plus, nous avons également lancé un questionnaire pour savoir si les étudiants avaient compris cette thématique. Nous avons reçu une centaine de réponses. Malgré le contexte et le fait que cette édition soit organisée en distancielle, nous avons réussi à sensibiliser.
 
Quels sont vos projets pour la prochaine édition ? Pensez-vous explorer une nouvelle thématique ?
Pour la prochaine édition, je pense en effet que nous aborderons un nouveau sujet. Mais d’ici là, nous allons essayer de mettre en place plusieurs « petites » actions tout au long de l’année lors de nos événements. Nous aurons des « trust people », des personnes de confiance, qui seront là pour sensibiliser sur différentes thématiques, notamment celle du sexisme et des violences sexuelles dans le sport.

Propos recueillis par Olivier Navarranne
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