Stéphane Vuillien : « Des choses positives à retenir »

Battue par l’Université de Strasbourg jeudi, l’équipe de tennis de l’Université de Lorraine ne disputera par les quarts de finale du Championnat de France Universitaire. Bilan de la compétition avec Stéphane Vuillien, capitaine de cette équipe.

 

Comment s’est déroulée cette finale de Conférence Nord-Est du Championnat de France Universitaire de Tennis par équipes ?

L’Université de Strasbourg l’a donc emporté sur le score de 3-0. Sur le papier, les Strasbourgeois étaient tout simplement plus forts que nous. Nous avions réussi l’exploit de les battre en phase de poules. En revanche, sur ce match-là, la logique a été respectée, même si les trois rencontres ont été plutôt accrochées.

Quel bilan tirez-vous de l’ensemble de la compétition ?

Je pense qu’il y a quand même des choses positives à retenir. Il y a un super groupe avec des joueurs qui s’entendent très bien, l’esprit d’équipe a été exemplaire. Sportivement, nous sommes allés jusqu’où nous étions censés aller, nous avons fait honneur à notre rang. Cette année, la mission est donc accomplie pour l’équipe garçon.

Est-ce une équipe en progression ou plutôt en fin de cycle ?

Un peu les deux en fait. Les joueurs font tous partis du Centre National Universitaire de Tennis que nous avons lancé cette année. La possibilité pour eux de s’entraîner quotidiennement, à la fois en tennis et sur le plan physique, leur a vraiment permis d’élever leur niveau de jeu. En revanche, pour la plupart, il s’agit de leur dernière année d’études. Ils vont donc quitter le circuit universitaire, ce qui va nous pousser à passer sur un nouveau cycle avec du sang neuf.

Quelle est la dynamique de l’équipe féminine de l’Université de Lorraine ?

C’est une équipe qui s’est arrêtée un tour plus tôt que les garçons. Mais là aussi, la mission est accomplie, l’équipe est arrivée jusqu’à un tour conforme à son niveau. Les filles ont perdu contre l’Université de Lille qui alignait des joueuses tout simplement plus fortes.

Concernant le Centre National Universitaire de Tennis, homologué il y a peu par la Fédération Française de Tennis, qu’apporte-t-il concrètement aux étudiants ?

Le but est simple : concilier les études supérieures avec un entraînement sportif de haut niveau. Cela permet aux étudiants d’être prioritaires dans la constitution de leurs groupes de TD, de s’absenter pour des entraînements et des compétitions, de profiter d’un étalement de leur cursus d’un an sur deux ans… Au niveau de l’Université de Lorraine, nous possédons une cellule haut niveau qui est en relation avec toutes les scolarités et qui étudie au cas par cas les emplois du temps des étudiants pour que chacun puisse travailler et s’entraîner dans les meilleures conditions. Il existe d’ailleurs un partenariat entre l’Université de Lorraine, le CROUS Lorraine et la Ligue de Lorraine de Tennis qui est le garant de cette double excellence.

Propos recueillis par Olivier Navarranne

 

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