Surf : Joan Duru participera aux Jeux Olympiques !

Icon Sport

Le surfeur français a décroché son ticket pour les Jeux olympiques en se qualifiant pour la finale du tableau principal des World Surfing Games à Porto Rico.

Deuxième au classement des nations lors des World Surfing Games disputé la semaine passée à Porto Rico, l’équipe de France peut avoir le sourire. Tout autant que Joan Duru. À 34 ans, le surfeur néo-aquitain a décroché un quota olympique en se qualifiant pour la finale messieurs. Ainsi, avec lui, trois surfeurs tricolores seront à Tahiti du 27 au 30 juillet prochains : Vahiné Fierro, Johanne Defay et Kauli Vaast. 

“Ces Mondiaux auraient pu être ma dernière compétition avec l’équipe de France. Je vais donc en faire une dernière : les Jeux Olympiques. Je n’étais pas certain de pouvoir me qualifier. Je suis hyper content de m’offrir une dernière sortie aux JO à Tahiti”, se réjouit Joan Duru.

Quatrième place en finale

Le Bayonnais s’est battu pour obtenir son ticket olympique en demi-finale. Contre qui ? Son coéquipier, Marco Mignot. Une bataille qui a fini par tourner en défaveur du jeune surfeur. Repêché, Marco Mignot n’a pas réussi à se qualifier pour la suite de la compétition. Le lendemain, en finale, ce sont les Brésiliens qui ont obtenu le troisième quota masculin tant souhaité par l’équipe de France. “Ce sont des sentiments mêlés. Je suis très heureux de m’être qualifié et en même temps très déçu pour Marco. Il a fracassé toute la compétition. Avec Kauli, il représente l’avenir du surf français. Ils ont été hyper forts et très matures pour des jeunes, cela va leur servir”, estime Joan Duru.

La France repart tout de même avec deux médailles de bronze décrochées par Johanne Defay et Kauli Vaast. De son côté, Joan Duru a terminé quatrième. Mais ce n’est pas ce qu’il retient. “Il y a trois ans, j’étais passé tout près des Jeux. C’étaient les premiers, ils n’étaient pas en France, ça m’était un peu passé au-dessus, confie-t-il. Jérémy Florès et Michel Bourez s’étaient qualifiés, et moi j’étais le troisième. Cette fois, il fallait vraiment que je me batte pour avoir ma place et donc j’ai vraiment tout donné. C’est beaucoup de boulot et ça paye à la fin”.

Quitter la version mobile