Sylvie Rozette : « Le Tournoi Lafarge est historique à Limoges »

Adjointe aux Sports de la Ville de Limoges, Sylvie Rozette évoque l’organisation du Tournoi Lafarge Foot Avenir U18, mais aussi la place du football au sein de la cité limougeaude.

Quel est le soutien apporté par la Ville de Limoges au Tournoi Lafarge Foot Avenir U18 ?

Il y a des subventions sèches, mais aussi la mise à disposition des infrastructures, à savoir des salons réceptifs, du stade, du terrain et des vestiaires. Sans oublier les terrains annexes pour les entraînements.

C’est un événement qui fête sa 17ᵉ édition. En quoi est-ce un événement important pour Limoges ?

En effet, cela fait 17 ans, c’est un tournoi historique. Cela témoigne d’une vraie confiance de la part de la Fédération Française de Football envers la Ville de Limoges et le club qui organise la compétition. Nous avons toujours de belles nations et une équipe de France qui est toujours au rendez-vous. Malgré tout, le tournoi demeure un peu trop confidentiel. Il serait intéressant, y compris de la part de la fédération, de communiquer un peu plus. Pour ma part, c’est vraiment une frustration. Je pense qu’on a beaucoup de chance d’avoir un événement de cette envergure-là, il faudrait qu’il arrive à attirer plus de spectateurs. Cela passe par de la communication. Je suis conscient que le club a des limites, les bénévoles ne peuvent pas tout faire. Mais je pense que le club pourrait être un peu plus aidé en matière de communication.

Concernant la JS Lafarge, est-ce un club en développement qui est soutenu tout au long de l’année par la Ville de Limoges ?

C’est, en effet, un club que nous soutenons, qui dispose d’un site agréable à Limoges. C’est un club très familial, qui dispose de belles valeurs, c’est important pour nous qu’il existe ce type de club sur notre ville. Le club travaille avec un très bon état d’esprit, il est très à cheval sur la qualité de l’encadrement des jeunes. Il y a, par exemple, de l’aide aux devoirs, mais aussi de l’aide concernant l’accès à la pratique pour les jeunes filles qui ont des familles en difficulté. Les familles ne s’y trompent pas, elles font confiance au club pour l’encadrement de leurs enfants. Et ça, pour nous, c’est très important.

Limoges est une ville où le handball et le basket bénéficient de projets de haut niveau. Mais la ville est-elle également une ville de football ?

Le football demeure le sport le plus populaire. Nous avions une assez bonne équipe de foot il y a longtemps, mais ça fait quelque temps que ce sport est en souffrance en matière de haut niveau. Mais l’engouement demeure au rendez-vous. Dès qu’il y a un match de Coupe de France, le public est là. Nous avons tout de même un total de 17 clubs de football sur la ville, cela témoigne de l’importance de ce sport.

Mais aucun projet de haut niveau à l’horizon ?

Le problème du football, c’est que ça demande des moyens qui sont énormes. Cela demande aussi des dirigeants qui soient en capacité d’avoir un projet et de le financer. Pour l’heure, nous avons des dirigeants qui demeurent raisonnables, et ça me paraît pertinent. La Ville de Limoges soutient déjà les clubs de handball et de basket, et il est difficile pour nous de miser sur tel ou tel projet dans le football. Il faudrait qu’un mécène arrive avec un projet de haut niveau pour le football à Limoges. Mais, pour le moment, ce n’est pas le cas.

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