Alors que les championnats du monde en France se profilent (19-23 mars aux Contamines), les Bleus du télémark n’arrêtent plus d’enchaîner les exploits.
Le télémark, késaco ?
Inventé en 1868 en Norvège, le télémark désigne tout un ensemble de technique de ski nordique. On la reconnaît au « talon libre », et ses fléchissements de genou caractéristiques dans les virages. Une discipline élégante et technique, dont les compétitions se disputent en trois épreuves. Le sprint : une minute et trente secondes d’effort, en deux manches. Le classic : plus long (3min) et sur une seule manche. Et enfin le dual ou parallèle, avec les deux skieurs sur des slaloms parallèles. La discipline n’est pas prévue au programme des Jeux Olympiques d’hiver 2026, à Milan-Cortina.
Des Bleus brillants tout l’hiver
Après leur excellent hiver dernier, marqué par la victoire finale au général d’Elie Nabot, les Français récidivent. Cette saison encore, les couleurs bleu-blanc-rouge trustent les podiums. La preuve avec ce dernier week-end des 8 et 9 février, du côté de Trillevalen en Suède. Chez les féminines, Laly Chaucheprat signe un formidable doublé, en remportant les deux épreuves de sprint. Un coup double parfaitement accompagné par les cinq autres Français sur les podiums en Suède !
Au général, on retrouve quatre françaises dans le top 6, avec Angélique Tan Bouquet (2e), Laly Chaucheprat (3e), Augustine Carliez (4e) et Camille Bourbon (6e). Même festival chez leurs compatriotes masculins, avec Yoan Rostolan (3e), Alexis Page (4e) et Charly Petex (5e), pendant qu’Elie Nabot, Théo Sillon et Noé Claye se suivent aux 7e, 8e et 9e rangs.
Les Mondiaux à la maison à l’horizon
Pour couronner cette saison formidable, le collectif tricolore lorgne sur les championnats du monde. Le rendez-vous est fixé dans les Alpes, du 19 au 23 mars, aux Contamines-Montjoie. Meilleure nation en 2022 ET en 2024, la France compte bien décrocher plusieurs breloques faites du plus beau des métaux. Avec, dans un coin de la tête, les JO dans les Alpes Françaises en 2030…