Clara Burel va participer à l’Open d’Australie 2021. Du lundi 8 février au dimanche 21 février, la jeune bretonne de 19 ans voudra aller chercher un résultat dans le monde professionnel, elle qui a déjà un palmarès bien rempli chez les jeunes.
La n°1 mondiale chez les juniors en 2018 est un pur produit de la formation française. C’est à six ans que l’originaire de Rennes tape ses premières balles sur les terrains de Louannec. Dès ses débuts, Clara Burel va faire forte impression et prouver sa précocité phénoménale. A 12 ans, elle devient
championne de France de sa catégorie d’âge. La droitière a dû alors réaliser beaucoup de sacrifices
mais sa seule envie était d’être sur les courts. « J’ai quitté ma famille à 14 ans pour venir sur Paris, à l’INSEP, il y a eu des moments durs, des blessures. Quand je suis partie, Jade, ma petite sœur, n’avait que 7 ans. A l’heure du choix, on a beaucoup échangé en famille. Mais je suis allée au bout de mon envie. »
C’est en juniors que la carrière de la costarmoricaine va décoller. C’est dans cette catégorie que Clara
Burel atteint la finale de l’Open d’Australie puis celle de l’US Open en 2018. Elle atteint aussi la finale des Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires mais s’incline contre la Slovène Kaia Juvan, elle ramène ainsi une médaille d’argent. Pour finir sur la même année, à seulement 17 ans, elle devient 1ère mondiale au classement junior en remportant le Masters junior. Un aboutissement pour celle qui jusque-là ne faisait que perdre en finale. « Vu comme ça, en effet, ça fait beaucoup de choses. J’avais à cœur de gagner le Masters car il me restait un petit goût amer de toutes ces finales perdues. Celle des J.O de la Jeunesse à Buenos Aires m’avait vraiment marquée. Ce titre donne une autre couleur au bilan. Je voulais montrer que je pouvais gagner, aller au bout, enfin, pour qu’on arrête de me reprocher ces finales perdues. Maintenant, je suis n°1 mondiale, je vais tout faire pour le rester à la fin de la saison, quitte à repartir sur des tournois au Mexique ou aux USA si besoin, en fonction du programme de mes adversaires directes. Si je garde cette place, j’aurais fait le tour de la question en juniors. »
En 2019, elle participe à son premier tableau principal en Grand Chelem à l’Open d’Australie. Mais c’est une blessure au poignet gauche qui va venir gâcher sa saison. Elle reprendra la compétition mi-novembre, ce même mois, elle perd en finale du tournoi ITF de Monastir en Tunisie. L’année 2019 n’est pas une réussite mais la jeune Bretonne ne se laisse pas abattre et redouble d’efforts pour revenir en forme. 2020 est son année. En février Clara Burel remporte son premier succès sur le circuit ITF au tournoi de Grenoble. A seulement 19 ans, elle atteint le 3ème tour de Roland Garros, une performance qui lance sa carrière en pro. Clara Burel va disputer son troisième grand tableau de Slam et tentera d’intégrer le top 200. Contrairement aux précédents tournois, toutes les qualifiées seront dans les mêmes conditions physiques que les autres. En effet, trois semaines séparent les qualifs du début du tournoi. Trois semaines qui vont pouvoir être mises à profit pour se préparer dans les meilleures conditions.