Lors des championnats d’Europe par équipes de tennis de table, les équipes féminines et masculines tricolores sont parvenues à monter sur le podium. Une performance historique.
Tous les signaux sont au vert pour les Bleu(e)s. Ces excellents résultats, en plus d’assurer aux hommes une qualification aux championnats du monde par équipes à Busan (Corée du Sud) en février prochain, ont permis à Can Akkuzu, Jules Rolland, Alexis et Félix Lebrun d’obtenir la médaille de bronze.
Malgré cette défaite aux portes de la finale, cette compétition permet d’entrevoir un futur prometteur pour le tennis de table français. C’est ce que confirme, Nathanaël Molin, l’entraineur des pongistes masculins. « Demain, nous irons chercher les plus belles médailles pour l’Équipe de France. Depuis qu’Alexis et Felix sont dans le groupe, nous repartons à chaque fois avec une médaille, il y a une continuité dans notre travail. Il faut maintenant encore un peu de temps et d’expérience pour aller chercher LE plus beau des métaux ».
L’Equipe de France féminine a su répondre présent également
A l’image de leurs compatriotes, Audrey Zarif, Charlotte Lutz, Prithika Pavade et Jianan Yuan, ont échoué aux portes de la finale et s’inclinent 3-1 face à la Roumanie. Cette même Roumanie qui avait déjà éliminé les Bleues en demi-finale durant les Jeux Européens. Toutefois, les femmes ont empoché une deuxième médaille d’affilée et se qualifient aussi pour les championnats du monde à Busan.
Même si un léger goût amer subsiste après cette demi-finale perdue, un certain optimisme reste perceptible, comme l’explique Ludovic Rémy, l’entraineur de l’équipe féminine. « On est toujours déçu de perdre en demi-finale, on aurait dû faire un peu mieux, il fallait élever son niveau de jeu, mais on a fait un match normal. L’évolution générale me satisfait avec des résultats sur toutes les compétitions européennes depuis plusieurs mois. L’objectif était tout d’abord de se qualifier pour les championnats du monde, de faire une médaille, et pourquoi pas de faire une finale. Nous avons quand même rempli une grande partie de nos objectifs. Nous avons un collectif fort ». Il faudra attendre février 2024, pour voir les évolutions des deux équipes lors des championnats du Monde à Busan, en vue d’une préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.