Avec un titre et une médaille de bronze, l’équipe de France de tennis de table a réussi l’un des meilleurs championnats d’Europe de son histoire.
Deux médailles, soit du jamais vu pour la France aux championnats d’Europe depuis 40 ans. L’équipe de France de tennis de table à brillé à Munich. Si le bilan est bon après cette semaine en Bavière, la paire de double mixte Jia Nan Yuan/Emmanuel Lebesson y est pour beaucoup. C’est elle qui a parfaitement lancé la campagne européenne des Bleus. Récemment devenu n°3 mondial, le duo tricolore était logiquement tête de série numéro une du tableau. Les Français ont tenu leur rang en allant chercher l’or. La dernière médaille d’or européenne d’un double mixte tricolore remontait à 1990.
Les frères Lebrun au rendez-vous
Ces championnats d’Europe étaient décidément une histoire de double pour l’équipe de France. Chez les hommes, les frères Lebrun ont une nouvelle fois fait étalage de tout leur talent. Agés de seulement 15 et 18 ans, Félix et Alexis continuent d’impressionner au plus haut niveau. Associés dans le double messieurs, les Lebrun ont décroché une médaille de bronze en se hissant jusqu’en demi-finale. Une performance qui n’avait plus été atteinte depuis 2009 par la paire Emmanuel Lebesson/Damien Eloi.
Une marge de progression identifiée
« Nous attendions beaucoup de cette compétition car elle recouvre une partie de ce qui nous attend aux JO : format, rareté (tous les 2 ans), couverture et sollicitations médiatiques, public bruyant et enthousiaste, adversité importante et intensité élevée. Et nous n’avons pas été déçus ! », assure Jean-Nicolas Barelier, DTN de la Fédération Française de Tennis de Table. « Notre bilan comptable est satisfaisant. Avec 4 juniors et 5 joueurs dont c’était la première compétition de référence senior, nous revenons avec 2 médailles dont 1 titre en double mixte. Les éditions à 2 médailles restent rares pour la France et les titres individuels encore plus (c’est le 7° depuis 1962…). Enfin, nous repartons avec des dizaines d’indicateurs, idées et pistes de travail, convaincus que nous avons encore des marges de progrès sensibles dans de nombreux domaines. Nous avons hâte de poursuivre l’aventure ! »