L’ASPC Nîmes est l’organisateur du championnat de France handisport de tennis de table, qui se tient du 14 au 16 juin au Parnasse. Un club dynamique, dont l’une des priorités est d’accueillir de grands événements, comme l’explique Alain Lauféron, président du club gardois.
Que représente l’accueil de ce championnat de France pour l’ASPC Nîmes ?
C’est une fierté. L’équipe dirigeante du club a fixé trois grandes priorités : le haut niveau, par l’intermédiaire de l’équipe féminine professionnelle, la formation, avec les filières pôle espoirs et pôle national, et enfin les grandes organisations. L’accueil de ce championnat de France s’inscrit dans cette démarche. C’est le type d’événement qui permet de fédérer autour de la discipline, en nous offrant une belle visibilité et en nous permettant d’exposer notre savoir-faire.
Quelle est la dynamique actuelle de l’ASPC Nîmes ?
Le club tourne autour des 200 licenciés. C’est un chiffre qui est soumis à d’importantes variations d’une année sur l’autre, cela est dû à notre infrastructure qui est trop petite. Lorsque l’on est trop nombreux, les gens ne renouvellent pas leur abonnement, car ils trouvent que les conditions d’accueil ne sont pas suffisantes. Nous nous battons donc depuis très longtemps afin d’obtenir une extension de notre salle. Concernant le handisport, il a vu le jour en 2012 au sein du club. Après les Jeux olympiques, le constat avait été fait que le handisport de haut niveau se professionnalisait de plus en plus. Par conséquent, il fallait mettre en place de véritables structures d’entraînement. C’est ce que l’ASPC Nîmes a essayé de faire, grâce notamment au soutien des collectivités locales.
Où en est votre combat pour l’extension de la salle ?
Cela a été identifié comme l’un des projets prioritaires par la Ville de Nîmes. En revanche, nous ne sommes pas seuls puisque le sujet du Stade des Costières occupe l’actualité. Notre demande arrive donc dans un contexte global de restructuration, mais nous avons reçu l’assurance que c’était un projet sur lequel la Ville se penchait.
Quel impact pour le club attendez-vous de ce championnat de France ?
Nous prendrions bien volontiers une hausse de licenciés. Mais cette grande organisation est avant tout une aventure humaine. Au niveau du lien social et de la vie du club, vivre cette aventure tous ensemble nous permet de surfer sur une belle dynamique. Par rapport à tous nos partenaires et aux collectivités, on tient à montrer que leur argent est bien investi et que l’on peut faire de grandes choses avec.
Le club est donc ouvert à l’accueil d’un nouveau grand événement très prochainement ?
Nous sommes actuellement en train d’étudier l’éventualité d’organisation d’un Open européen, pour 2020 ou 2021. Nous allons profiter de ce championnat de France pour étudier sérieusement la question et le cahier des charges.
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Plus d’informations > www.aspcn.fr
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Propos recueillis par Olivier Navarranne