Tennis – Emmanuelle Salas : « Les États-Unis, un autre monde »

L’équipe de France universitaire de tennis a terminé cinquième du dernier Master’U BNP Paribas. Emmanuelle Salas, qui participait pour la deuxième fois à l’événement, revient sur cette performance, mais aussi sur sa vie aux États-Unis, faite de cours et de petite balle jaune.

 
Que retenez-vous de l’édition 2019 du Master’U BNP Paribas ?
Nous aurions forcément voulu faire mieux qu’une cinquième place, mais le tirage au sort n’a pas été clément avec nous. Nous avons hérité des États-Unis d’entrée, une équipe très forte qui remporte régulièrement le Master’U BNP Paribas. Les jouer d’entrée n’a pas été facile, je pense que nous aurions pu défendre un peu mieux nos chances en les affrontant au deuxième tour par exemple. C’est un peu rageant, car l’an dernier aussi le tirage avait été compliqué en héritant de la Grande-Bretagne dès le premier tour. Nous avions également terminé à la cinquième place. Je pense que c’est ce qu’il faut retenir de positif, nous n’avons pas lâché lors des matches de classement.
 
Qu’est-ce qui vous séduit dans le Master’U BNP Paribas ?
À mes yeux, c’est vraiment une compétition à part. L’ambiance est géniale, d’autant qu’il s’agit d’un événement mixte. Il n’y a pas de distinction entre tennis féminin et tennis masculin, tout le monde est rassemblé afin de représenter au mieux son pays. Lorsque l’on entend la Marseillaise, on sent qu’on représente son pays et que c’est un privilège. Je prends vraiment beaucoup de plaisir dans cette compétition.
 

 

« Il était important de ne pas m’écarter des études »

 
Vous étudiez et jouez actuellement aux États-Unis. Pourquoi ce choix ?
C’est un choix que j’ai fait il y a deux ans. J’avais envie de continuer mes études, tout en continuant à jouer au tennis à un bon niveau. Le choix de partir aux États-Unis m’a alors paru être la meilleure solution. C’est quelque chose que je ne regrette absolument pas, les États-Unis c’est un autre monde. Il y a beaucoup de cours, cumuler études et tennis est donc difficile, mais j’y parviens. Pour moi, il était important de ne pas m’écarter des études en misant tout sur le tennis.
 
Ce choix vous a-t-il aussi permis de progresser en tant que joueuse ?
Je le pense. Il y a beaucoup d’entraînements, mais aussi beaucoup de matches avec mon université. C’est un rythme qui me permet de progresser, je le sens depuis deux ans. Avec autant de matches pour mon université, j’ai pour le moment décidé de ne plus jouer sur le circuit ITF (circuit de tournois organisés par la Fédération internationale de tennis, NDLR), mais je pense y revenir d’ici quelques années.
 

 

« J’ai besoin de retrouver ma famille, mes amis »

 
Comment vivez-vous chaque retour en France ?
Je le vis comme un moment dont j’ai besoin. J’ai besoin de retrouver ma famille, mes amis, notamment durant la pause de trois mois pendant l’été. Cela me permet de me ressourcer et de repartir ensuite aux États-Unis gonflée à bloc. Revenir en France de temps en temps me permet aussi de participer à des compétitions. En 2019, j’ai notamment disputé les Interclubs avec le TC Annecy-le-Vieux.
 
Serez-vous de retour sur le Master’U BNP Paribas en fin d’année ?
Je l’espère en tout cas ! Je pense que nous valons mieux qu’une cinquième place. Les États-Unis ont une très bonne équipe chaque année, mais nous avons les moyens de nous battre pour le titre. Lors de la dernière édition, un vrai esprit de groupe s’est créé, notamment parce que nous avons participé à un rassemblement trois jours avant l’événement. Cette dynamique peut nous permettre de viser plus haut en 2020.
 

 

La bio express d’Emmanuelle Salas :

 

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