Fin mai, Gilles Simon disputera sa dernière à Roland-Garros, avant de ranger pour de bon la raquette en fin de saison. Retour sur la carrière de l’ancien n°6 mondial.
Gilles Simon tire sa révérence. Le Niçois a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière en fin de saison. Le temps de participer à Roland-Garros, où il bénéficie d’une wild-card, de faire quelques tournois sur gazon, et « basta » pour le Niçois. « Trop de choses deviennent difficiles », explique le Français de 37 ans dans un entretien à l’AFP. « Chaque année, je prends trois ans dans mon corps. Je ne peux pas me permettre d’y aller à fond à cause du risque de blessure. » Après Jo-Wilfried Tsonga, c’est un nouveau membre des « Mousquetaires » qui va tirer sa révérence.
Ancien du top 10
Actuel 158e joueur mondial, Gilles Simon a tutoyé les sommets, il y a plus de dix ans. En 2009, il atteint le plus haut classement de sa carrière, avec une 6e place à l’ATP. Le Niçois venait d’enchaîner trois victoires sur de grands tournois, à Bucarest, Indianapolis et Casablanca. De quoi garnir son armoire à trophées, remplie de 14 tournois ATP. Son dernier remonte à 2018, à Metz. Surtout, en 2008, le Français avait brillé lors des Masters 1000, avec une demi-finale à Toronto et une finale à Madrid. Au passage, deux victoires face aux deux géants de l’époque : Roger Federer et Rafael Nadal.
Longévité et porte-voix
S’il n’est resté que trois mois dans le top 10 mondial, Gilles Simon est apparu dans le top 20 chaque année entre 2007 et 2016, avant de se maintenir dans le top 100 jusqu’à l’année dernière. La preuve d’une vraie longévité, à laquelle on peut ajouter ses 18 (!) joutes face à Andy Murray, son adversaire le plus fréquent. Pas avare de paroles au micro comme sur les réseaux, le tennisman n’hésitait pas à monter au créneau pour défendre les joueurs. Conditions météo, arbitrage, bulle sanitaire, le Niçois a souvent joué le rôle de représentant. Désormais, sa carrière devrait se prolonger jusqu’à la fin de saison de sa surface de prédilection : le gazon.