Tennis : La FFT engagée contre les violences sexuelles

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La Fédération Française de Tennis a organisé, du côté du Stade Roland-Garros, une conférence sur « la réparation des victimes de violences sexuelles ».

Cette initiative, lancée par Isabelle Demongeot, s’inscrit en complément du travail réalisé au quotidien par la cellule intégrité de la FFT, créée en 2019, pour faciliter le déploiement d’actions en matière de prévention des violences sexuelles autant que le recueil et le suivi des signalements. « Parce que la réparation débute par la reconnaissance de l’autre et doit se poursuivre, de manière inépuisable, indéfectible, en tout temps et en tout lieu, il s’agit de continuer à libérer la parole, mais surtout à faire en sorte que nous soyons prêts à l’accueillir », explique Isabelle Rome, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. « Il s’agit aussi d’exercer au quotidien une vigilance bienveillante envers celles et ceux qui nous entourent. Dans le cadre sportif ou ailleurs. C’est aussi avoir le courage de signaler des comportements ou des situations répréhensibles lorsqu’on en est témoin. C’est enfin, bien sûr, la responsabilité d’accompagner, d’orienter et de réparer. »

La FFT pleinement engagée sur cette thématique

Pour Gilles Moretton, président de la Fédération Française de Tennis, « dans la lutte contre les violences faites aux femmes, il nous a semblé important à quelques jours de la journée internationale qui y est consacrée, d’aborder l’importance de la réparation de celles-ci. (…) La Fédération Française de Tennis a fait de ces sujets d’atteintes et de violences envers ou par des acteurs de son écosystème, une priorité. (…). C’est en joignant nos forces que nous aurons une meilleure compréhension des mécanismes, des situations, des besoins et que nous serons plus efficaces dans cette lutte contre les violences sexuelles et pour aider les victimes.(…) Nous recueillons et suivons les signalements, parfois même nous nous constituons partie civile. (…) Ce que nous pouvons et devons faire : c’est être en mesure d’accompagner l’après comme nous travaillons à accompagner la libération de la parole. (…). »

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