Le tournoi ATP Challenger 75 de Blois fait son retour du 19 au 24 juin. Si l’ensemble des joueurs n’a pas encore été dévoilé par les organisateurs, cette 21e édition sera disputée.
Jeunesse, étoiles montantes, anciens vainqueurs et figures du tennis. Tel est le cocktail proposé par les Internationaux de Blois, dont la 21e édition se déroule du 19 au 24 juin.
“L’ambition reste toujours la même chaque année : faire venir à Blois de grands champions classés à l’ATP afin de faire vivre des moments exceptionnels de tennis de haut niveau et faire vibrer tous les acteurs aux exploits des joueurs sur les terres battues du petit Roland Garros Blésois”, indique le directeur du tournoi, Claude Roget.
Benoît Paire, le revenant
Plus les jours avancent, plus les informations tombent. Parmi les 32 joueurs en compétition, on dénombre quelques noms bien connus. Le Français Quentin Halys (numéro 88 ATP), espoir du tennis français qui vient de rentrer dans le top 100. Éliminé il y a dix jours à Roland-Garros par Guido Pella en cinq sets, le tricolore aura à cœur de faire mieux.
Au total, dix tricolores seront présents à Blois dont : Mathias Bourgue, vainqueur en 2015 de la compétition et Calvin Hémery, finaliste en 2016. Deux joueurs qui ont eu du mal par la suite à se relancer. Les autres sont classés entre la 135e et la 263e place mondiale, qu’ils soient Argentins, Belges, Brésiliens, Russes, Italiens, Kazakh, Roumain, Suédois, Portuguais ou Mexicain. Gilles-Arnaud Bailly, l’actuel meilleur junior mondial, pourrait créer la surprise dans cette édition. Trois wild cards s’ajouteront au tableau. À ce jour, une d’entre elles est connue, celle de Benoît Paire, ancien numéro 18 mondial en 2016. L’Avignonnais a déjà participé aux Internationaux de Blois en 2007, 2008 et 2009.
Concernant le programme, le tableau de qualifications, composé de 24 joueurs, démarrera dès le 19 juin, pour s’achever le lendemain. Six joueurs seront qualifiés. Contrairement aux précédentes éditions, la finale n’aura pas lieu le dimanche, mais le samedi. La cause ? Les qualifications pour le tournoi de Wimbledon qui se disputent aux mêmes dates. “L’ATP m’a seulement prévenu en février et je dois avouer que j’ai eu du mal à encaisser la nouvelle. C’est un manque à gagner énorme et ça ne garantit pas forcément le succès populaire, alors qu’habituellement, on fait le plein”, regrette Claude Roget à La Nouvelle République. L’an passé, Alexandre Muller s’était adjugé le Challenger de Blois.