Tennis : Stefanos Tsitsipas, roi de Lyon

Logiquement favori de la finale face au Britannique Cameron Norrie, 49ème mondial, le Grec, leader de la race s’est imposé en deux sets (6-3/6-3) à l’ATP 250 de l’Open Parc Aura. Avec ce succès, il se met en confiance avant Roland-Garros la semaine prochaine.

Déjà très en vue sur cette saison de terre battue puisqu’il a remporté le Master 1000 de MonteCarlo et s’est hissé en finale de Barcelone Tsitsipas a remis le couvert dimanche. A la faveur d’une semaine plutôt maîtrisée si ce n’est le set perdu face à Musetti en demi, le Grec ajoute un nouveau tournoi à son palmarès. Norrie lui avait fait une semaine homérique pour se hisser en finale. Il avait disposé des talentueux français Rinderknech et Moutet. Mais surtout, il a réussi le tour de force de battre Karen Khachanov en demi, au premier tour il s’était aussi imposé en deux sets face à l’autre tête d’affiche du tournoi, Dominic Thiem. Côté sportif, la finale n’a pas eu le suspens escompté pour les quelques centaines de spectateurs du Parc de la tête d’Or. Stefanos Tsitsipas a eu le contrôle tout au long du match. Peut-être excepté au premier jeu, lorsqu’il fut mené 0-40 sur son engagement.
 

 
La première manche est bouclée en 37 minutes, le Grec fît la différence dans le septième jeu pour breaker son adversaire. Très agressif au service, très à l’aise au volley, le numéro 5 mondial n’a pas laissé beaucoup d’espace à Cameron Norrie. Le deuxième acte fût quasiment du même acabit, puisque c’est encore le septième jeu qui allait être le juge de paix de cette finale. A l’issue de la rencontre, le nouveau vainqueur prestigieux de l’Open Parc Aura la jouait très fair play : « Ce n’était pas un match facile, mais j’ai fait une bonne semaine dans un cadre exceptionnel, des conditions très bonnes » 5 tournois sur terre joué cette saison, 2 remporté, et une finale jouée, Stefanos Tsitsipas est assurément le joueur en forme sur cette surface. Idéal pour appréhender les Internationaux de France dans moins d’une semaine, un tournoi dans lequel il avait échoué dans le dernier carré l’an passé.

Alexandre Pastorello
Quitter la version mobile