Thibault Anselmet : « Je suis plus serein sur les courses »

Icon Sport

Vainqueur du gros globe de cristal l’an passé, le skieur-alpiniste compte bien jouer les premiers rangs du classement général une fois de plus cette saison. 

Vous venez tout juste de disputer les championnats de France. Comment se sont-ils passés pour vous ? 

Il y avait quatre épreuves et j’ai remporté les quatre titres de champions de France, donc on va dire que cela s’est bien passé (sourire). Cela montre que la forme physique et mentale est là. C’est bon pour la suite.

Comment vous êtes-vous préparé pour cette saison ? 

J’ai maintenant plusieurs années d’expériences donc je commence à savoir ce qu’il faut faire. Il y a toujours des modifications et des apports à faire mais je me suis préparé simplement. Mon gros globe de cristal obtenu l’an passé change pas mal de choses. J’ai désormais réussi l’un de mes gros objectifs de carrière. C’était important pour moi et cela me libère un peu plus. Je suis plus serein sur les courses. Il y a toujours moyen de s’améliorer mais cela ne dépend pas que de moi, mais aussi de mes adversaires. De mon côté, j’essaye d’identifier mes faiblesses et mes points forts, de travailler avec.

Quels sont vos objectifs pour cette saison ?

Le classement général est un objectif que j’ai dans la tête. L’avoir décroché l’an passé me permet d’avoir moins de pression et moins d’attente là-dessus. Vu la forme que j’ai sur toutes les épreuves, je pense être capable de le jouer à nouveau cette année.

Que représentent les championnats d’Europe qui se dérouleront début janvier en Haute-Savoie pour vous ? 

C’est un événement important dans la saison. Le fait de courir en France c’est toujours sympa. La famille peut venir, les supporters sont présents, et en plus on a une très belle équipe de France. Il va y avoir une belle énergie. Ces championnats, ce sont des courses d’un jour donc c’est une autre manière de courir et d’appréhender les choses.

Que visez-vous sur cette compétition ? 

Avant tout le sprint et le relais mixte avec Émily Harrop. (Ndlr : Ce sont les deux formats intégrés aux Jeux olympiques de Milan-Cortina en 2026). Ce sont des efforts assez courts qui demandent une préparation plus spécifique à faire. Dans deux ans, les Jeux seront là, c’est pourquoi il est important de se concentrer sur ces épreuves. Concernant l’individuel, je pense pouvoir aller chercher une médaille européenne.

En parlant de Jeux olympiques, que pensez-vous de ceux qui devraient être organisés en France en 2030 ? 

C’est vraiment une bonne chose. Les Jeux vont permettre de mettre en avant les sports d’hiver en France. On a de très belles stations de ski, certainement les plus beaux domaines skiables du monde. Les sports d’hiver font grandement partie du patrimoine sportif français. Même s’ils concernent un secteur réduit, c’est important dans l’économie du pays. Le fait que ces Jeux soient en France, c’est un bon avantage pour le ski-alpinisme. À mon avis il n’y aurait pas de souci pour que la discipline continue son chemin dans l’histoire olympique. Et pourquoi pas ajouter une épreuve en plus, celle de l’individuel.

Quitter la version mobile