Thomas Chirault : « Ramener une médaille à la France »

Avec Jean-Charles Valladont et Pierre Plihon, Thomas Chirault s’est qualifié mardi dernier pour la finale des championnats du monde de tir à l’arc par équipes. Entretien.

 
Thomas Chirault, dans quel état d’esprit vous trouvez-vous à quelques heures d’affronter l’Italie en finale ?
Les qualifications n’avaient pas été très réussies pour nous trois. Les conditions climatiques étaient difficiles à gérer, mais nous sommes quand même parvenus à rentrer dans le cut par équipe pour la suite de la compétition. Le lendemain, nous avons tiré les matches et les avons remportés afin de nous qualifier pour la finale, ce dimanche. Nous sommes confiants. L’équipe dans laquelle je me trouve, avec Jean-Charles Valladont et Pierre Plihon, est invaincue cette année. Après, on sait tous qu’un match va très vite et qu’il faudra être fort dès le début pour ne pas passer à côté.
 
Jean-Charles Valladont, médaillé d’argent aux JO de Rio l’an dernier, est-il une sorte de modèle pour vous ?
À vrai dire, je n’ai pas de modèle. Mais Jean-Charles est quand même une force en plus dans l’équipe, sur laquelle on peut compter pour les flèches décisives notamment.
 
Pour le moment, quel bilan dressez-vous de votre première année chez les seniors ?
Je suis totalement satisfait de ma première saison chez les séniors, avec une 4ème place à Shanghai par équipe, une 4ème place en individuel à Antalya, une victoire par équipe à Berlin et cette semaine une finale par équipe lors du championnat de l’année… Je pense que c’est une très bonne manière de commencer ma carrière internationale chez les séniors.
 
Songez-vous déjà aux JO de Tokyo 2020 ?
Évidemment. Je m’entraîne tout les jours, deux fois par jour, dans le but de décrocher ma place pour ces jeux et ramener une médaille à la France.
 
À quel âge avez-vous commencé à pratiquer le tir à l’arc ?
J’ai commencé à l’âge de 11 ans, en 2009. Je me suis retrouvé à essayer ce sport car l’un de mes cousins en faisait et il voulait que je vienne essayer avec lui. Ça m’a tout de suite plu, et j’ai travaillé dur afin de progresser et atteindre le niveau que j’ai aujourd’hui. J’ai essayé quelques autres sports avant : le judo, le foot, le hockey. Mais ce qui m’a plu, c’est vraiment la spécificité du tir à l’arc. Depuis, je n’ai rien fait d’autre.
 
Suivez-vous des études en parallèle au sport de haut niveau ?
Je suis actuellement pensionnaire de l’INSEP depuis l’an dernier. Cela me permet notamment de concilier mes études et le sport de haut niveau. Je suis en train de commencer ma deuxième année de licence en chimie à l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie) à Paris.
 

Propos recueillis par Arnaud Lapointe
Quitter la version mobile