Timothée Brun, président de l’ANESTAPS, dévoile ce qui l’a le plus interpellé dans cette enquête et souhaite qu’une continuité de la pratique sportive à l’université soit assurée.
Timothée Brun, président de l’ANESTAPS, était présent jeudi à l’INSEP pour dévoiler les résultats de l’enquête intitulée « Quelle place pour l’activité physique au sein des universités », menée par l’ANESTAPS avec l’ONAPS. Le moins que l’on puisse dire, c’est que certains chiffres divulgués tout au long de cette enquête ont interloqué le président de l’Association Nationale des Etudiants en STAPS. Notamment sur le nombre d’heures quotidiennes (huit) de sédentarité d’un étudiant en faculté, dont cinq heures assis devant un écran. Selon Timothée Brun, cette sédentarité menace leur réussite scolaire ainsi que leur santé. Il dévoile également un deuxième aspect qui l’a interpellé : la volonté des étudiants de pratiquer une activité sportive. Cependant, les résultats de l’enquête montrent que les étudiants n’ont pas le temps et que les emplois du temps ne sont pas forcément adaptés.
Assurer une continuité de la pratique sportive en fac
Les écoles primaires et les collèges ont renforcé la pratique sportive cette année. Pour Timothée Brun, le prochain enjeu des universités va être de réussir à ancrer la pratique sportive en proposant des pauses actives. Ces recommandations doivent également inclure tous les acteurs pour permettre un meilleur accès à l’activité physique.