Tir à l’arc : après Paris 2024, la discipline en plein boom

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En passant le cap des 70 000 licenciés, le tir à l’arc établi un nouveau record à ce stade de l’année. Un engouement qui témoigne de l’extraordinaire vitrine qu’ont été les Jeux de Paris 2024 pour la discipline.

Parenthèse enchantée au cours de l’été, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ne connaissent pas encore leur point final. Du mois pour certaines disciplines, à l’image du tir à l’arc. Bénéficiant d’un cadre exceptionnel durant les Jeux, avec un site installé aux Invalides, ce sport a vécu une rentrée historique.

Fort de la médaille d’argent de l’équipe masculine avec Baptiste Addis, Thomas Chirault et Jean-Charles Valladont et de celle en bronze de Lisa Barbelin, le tir à l’arc enregistre ainsi un bond spectaculaire de son nombre de licenciés. Depuis le début du mois de septembre, la discipline enregistre chaque jour plusieurs centaines de nouveaux archers au sein de ses clubs. Face à cet afflux important de nouveaux adhérents, les clubs s’organisent pour répondre à la demande et accueillir dans les meilleures conditions les pratiquants.

Un effet Lisa Barbelin pour la pratique féminine

Depuis le 1er septembre, les clubs de tir à l’arc ont enregistré 19 319 primo-licenciés contre 14 479 en 2023, ce qui représente une hausse de 33,4% des nouveaux licenciés.  Autre donnée intéressante de cette saison post-JOP, le retour d’anciens licenciés.  Au 16 octobre, 4 099 licenciés (5,9% des effectifs) sont des anciens archers qui n’étaient pas licenciés en 2024 et reviennent au tir à l’arc pour la saison 2025.

La Fédération Française de Tir à l’Arc connaît également un « effet Lisa Barbelin ». Les femmes comptent désormais pour 36% de la population d’archers (+4,4 points sur la dernière olympiade 2021-2025). Les femmes comptent même pour 44% des créations de licences en 2025.

Certains territoires tirent leur épingle du jeu. La hausse est plus marquée dans quelques régions et en particulier sur un corridor qui va de l’ouest de l’Île-de-France jusqu’à la Bretagne.   Sans surprise, l’Île-de-France, qui a accueilli les épreuves de tir à l’arc des Jeux Olympiques et Paralympiques, profite de la dynamique. La région est déjà à 94% du nombre de licences enregistrées en fin de saison dernière. Les Pays de la Loire (97%), La Bretagne (94%) et le Centre-Val de Loire (93%) figurent parmi les régions les plus dynamiques d’une discipline dont la parenthèse enchantée n’est pas encore fermée.

The Review

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