Tir à l’arc : Barbelin et Chabin vainqueurs à Compiègne

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Malgré des conditions météorologiques compliquées, le Grand Prix de l’Arc Wiawis a permis à Lisa Barbelin et Keziah Chabin d’aller chercher l’or dans l’Oise.

Pour sa toute première édition, le Grand Prix de l’Arc Wiawis a reçu la visite d’un invité surprise : la pluie. Des cordes (pas celles des arcs) sont tombées sur l’Oise, rendant compliquée les finales du côté de Compiègne. Malgré tout, la compétition a pu être menée à son terme. Côté féminin, sans surprise, c’est Lisa Barbelin qui s’empare de la médaille d’or. Elle a été la plus forte, ne perdant aucun set jusqu’en finale et écartant notamment Madison Scheppers puis Mélodie Richard.

Saison solide pour Lisa Barbelin

« Ça fait du bien de se retrouver en arène pour trois matchs en France, c’était un super moment, surtout de tirer contre filles avec un super niveau », confie Lisa Barbelin. « Je suis animée d’une envie de gagner sans limites, peu importe la fatigue je vais chercher toute l’énergie possible, je vais sur une compétition pour la gagner, fière de moi. J’ai abordé cette finale très stressée car je sais qu’Anaëlle est un gros morceau. Lorsqu’elle prend l’avantage en début de match, je me suis dit que je n’avais plus rien à perdre, et je réussis à faire basculer la rencontre avec un 30. Remporter cette médaille d’or, ça prouve beaucoup de choses et je suis fière de moi. »

Keziah Chabin engrange de l’expérience

Chez les hommes, c’est Keziah Chabin qui a réussi à devancer une concurrence très relevée. Il a notamment pris le dessus sur Florian Billoué en finale. « Il y avait de la pression, c’est sûr. Il y en a toujours. Depuis une semaine, j’ai trouvé une technique qui tient sous la pression et ça me permet de mieux m’adapter. L’objectif, c’était d’avoir de l’expérience en finale et de me confronter à un niveau plus élevé qu’en Suisse, même si ça évolue en ce moment chez nous, et tirer face à des personnes que je côtoie au niveau international », révèle Keziah Chabin. « Ce Grand Prix m’a permis de monter sur une scène et d’avoir des caméras. Ce sont les deux choses qui me font le plus peur et ça m’a permis de m’y habituer un peu et de prendre du plaisir. Je me sens mieux désormais. Entre le premier et le dernier match, j’ai senti une progression. Maintenant, il faudrait tirer des compétitions comme ça toutes les semaines. »

Retrouvez l’interview de Lisa Barbelin :  » Tirer 100 000 flèches d’ici 2024 « 

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