Quatre athlètes de l’équipe de France sont en Inde pour tenter de marquer des points dans la course à la qualification olympique à Tokyo.
« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous sommes heureux d’être en Inde. » Maxime Lassalle, chef de délégation de l’équipe de France de tir, ne cache pas sa joie d’être au rendez-vous de la première compétition internationale depuis un an, jour pour jour. S’il n’a pu emmener que quatre athlètes dans ses bagages, il a hâte de voir ses protégés entrer sur le stand de tirs pour avancer dans la course aux Jeux Olympiques de Tokyo. « Le gouvernement nous a autorisés à venir en Inde en petit comité avec les tireurs encore en course pour la qualification. Cette épreuve de coupe du monde est la dernière qui peut leur permettre de décrocher le ticket en passant par le classement mondial de leur discipline. »
Arrivée depuis deux jours à New Delhi après avoir rempli une montagne de paperasses, l’équipe de France est focalisée sur la compétition, même si les conditions sanitaires en Inde permettent de se déplacer librement. « La vie ici est presque normale même s’il faut porter un masque et prendre notre température un peu partout. Nous avons un test PCR prévu tous les deux jours. Mais les athlètes sont tellement concentrés sur leurs objectifs qu’ils ne quittent leur chambre d’hôtel que pour se rendre au stand de tirs. Ils se donnent un maximum de chances de réussir. »
C’est le cas de Sandrine Goberville au pistolet 10m. La tireuse de Creil, 10e au classement mondial, est en concurrence avec trois adversaires pour décrocher le précieux sésame lorsque le ranking international se figera le 31 mai. La compétition débutera ce samedi. En lice lundi, Alexis Raynaud, médaille de bronze aux Jeux de Rio en 2016, espère rapidement se qualifier pour préparer l’échéance à venir sereinement. L’Antibois, spécialiste de la carabine 50m trois positions, est arrivé en Inde dans de bonnes dispositions selon Maxime Lassalle.
La dernière discipline concernant des tricolores est la fosse olympique masculine dont l’épreuve aura lieu les 25 et 26 mars. Si le quota tend les bras à Antonin Desert, l’athlète de Cernay doit encore concrétiser lors de cette manche de coupe du monde. Clément Bourgue, lui, est le petit jeune qui pousse (19 ans). L’Oyonnaxien, champion du monde juniors, est un outsider au profil plutôt dirigé vers Paris 2024 mais ne compte pas laisser facilement sa place pour le voyage au Japon.