Cette nuit du mercredi 4 août, la Française Alaïs Kalonji s’est qualifiée pour les demi-finales du plongeon à 10m. Après s’être classée 14e des séries, le rêve olympique continue pour ses tout premiers JO.
Le rêve d’ Alaïs Kalonji ne s’arrête pas de sitôt. Pour ses premiers Jeux Olympiques, la jeune Rennaise (24 ans) venait sans grande pression de résultats sur le plongeon à 10m. Sur les séries, elle s’est classée 14e avec 295,90 points. Assez pour faire partie des 18 premières : J’ai bien plongé, j’étais surtout très bien mentalement, calme, sereine mais décidée et déterminée à faire comme à l’entraînement. Faire ce que je sais faire. » affirme-t-elle après son passage. Je suis hyper contente d’être en demies. J’avais disputé la Coupe du monde en mai dans cette piscine, j’avais déjà quelques repères et ça a facilité la préparation du concours. »
Une belle prestation pour cet autre phénomène de la Génération Paris 2024. Après avoir commencé dans la gymnastique, Alais se prend de passion pour les sauts acrobatiques depuis le plongeoir, pour « les sensations que ça procure, l’adrénaline, le stress de la compétition, le contrôle de soi », selon les sentiments qu’elle énumère à Ouest-France. Avant la pandémie, elle conjugue entraînement et étude de génie nucléaire à l’université Texas A&M, non loin de Houston. Revenue à l’INSEP l’année dernière, elle intègre le groupe France et devient la seule Française qualifiée en plongeon pour Tokyo. Un rang qu’elle a tenu et qu’elle essayera de hisser jusqu’en finale, même si la tâche s’annonce ardue : « en demies, je ferai la même série et j’espère améliorer mes entrées à l’eau pour grappiller un peu plus de points. ». Entrée à l’eau cette nuit, ce jeudi à 3h du matin.