Les épreuves d’aviron ont débuté cette nuit pour nos Français à Tokyo. Trois embarcations bleues étaient concernées : la deux de couple masculins et féminin et la quatre de couple féminin.
Les Jeux olympiques de Tokyo ont bien commencé pour les rameurs français. Après un problème d’invasion d’huîtres sur les flotteurs, les épreuves d’aviron ont pu se dérouler normalement dès la nuit dernière. Sur les cinq embarcations, trois étaient en lice à l’aube (heure française) pour les séries du deux de couple hommes, femmes et quatre de couple femmes. Les premiers à entrer en piste, étaient Hugo Boucheron et Matthieu Androdias. Les champions du monde 2018 et doubles champions d’Europe n’ont pas fait de la figuration. En se classant premier de leur série en 2 000 mètres, ils se sont ainsi qualifiés pour les demi-finales. Mais avec un temps de 6’10’’45, Hugo et Matthieu ont nettement dominer leurs adversaires chinois, champions du monde en titre. Ils ont également établi un nouveau record olympique (6’10 »45). Il n’aura pas fallu attendre longtemps que pour les Néerlandais fasse de même, avec un temps à 6’08 »38. Lors de la demi-finale, lundi 26 juillet, à 3h40 (heure française), les Français devront continuer sur cette lancée pour pouvoir accéder à la finale. S’il continue sur leur bonne lancée, la médaille d’or ne devrait pas être difficile à atteindre pour ceux qui figurent maintenant parmi les favoris.
Autre résultat encourageant, les filles du deux de couple, Hélène Lefebvre et Elodie Ravera-Scaramozzino. Les Françaises ont également obtenu leur qualification cette nuit pour les demi-finales. Avec une troisième place lors des séries (6’57’’83), elles finissent derrière les Néo-Zélandaises ( 6’53’’62) et les Américaines ( 6’55’’65). Un bon espoir tout de même qui permet aux rameuses d’espérer une médaille. Pour cela, elles devront d’abord passer par les demi-finales qui se tiendront le 26 juillet à 3h20 (heure française). Enfin, l’équipage féminin du quatre de couple devra lui passer par les repêchages. Violaine Aernoudts, Margaux Bailleul, Marie Jacquet et Emma Lunatti sont arrivées bonnes dernières de leur série, 20 secondes après l’embarcation chinoise (arrivée première). Avec un temps de 6’33’’64, les bleues affronteront l’Italie, l’Australie, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis et devront finir dans les deux premières. Elles ont rendez-vous le dimanche 25 juillet à 3h50 (heure française) pour tenter de décrocher une place en finale.