A 16h15 heure française, 23h15 à Tokyo, l’Empereur du Japon, Nahurito, a déclaré ouvert les XXXIIᵉ JO de l’ère moderne.
C’est au terme de près de 4 heures de spectacle que la flamme olympique est enfin embrasé dans l’enceinte du Stade olympique national de Tokyo. C’est un show haut en couleur que les Japonais ont proposé, pour des Olympiades retardées d’un an à cause de la crise sanitaire. Diversité, environnement et fraternité était particulièrement à l’honneur durant la cérémonie. Entre traditions, spectacles et messages de paix, les organisateurs n’ont pas manqué d’originalité pour mettre à l’honneur les principes fondamentaux des JO : le respect et l’amitié entre les peuples. Cette année était aussi fortement marquée par l’épidémie. Une infirmière et un docteur ont été choisis parmi les relayeurs pour porter la flamme olympique, afin de rendre hommage au personnel soignant et son engagement durant cette crise.
C’est avec les deux portes-drapeaux français : le gymnaste Samit Aït-Said et la judokate Clarisse Agbegnenou, que la délégation française a défilée. Un lauréat Olympique a également été remis à l’économiste bangladais et prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus. Un « Olympic Laurel » remis seulement pour la deuxième fois. Cette récompense lui a été décernée afin d’honorer son travail dans le développement du sport auprès des populations. Resté secret jusqu’au dernier moment, il a fallu attendre la fin de la cérémonie, pour découvrir le visage du dernier relayeur de la flamme olympique qui aura le privilège d’allumer la vasque. C’est finalement la joueuse de tennis Naomi Osaka, première Japonaise à remporter un tournoi du Grand Chelem et à occuper la tête du classement mondial.