TOP 92 : « Asnières est investie dans le déploiement des JO »

Comité Départemental Handisport des Hauts-de-Seine

Après le passage du Tour Olympique et Paralympique du 92 à Asnières-sur-Seine, l’élue au sport de la ville, Julie Cazaban témoigne des bienfaits de l’évènement pour la ville et pour ses habitants.

Pourquoi la ville d’Asnières a-t-elle décidé de prendre part au Tour Olympique et Paralympique du 92 ?

La ville d’Asnières est investie, depuis un certain temps, dans l’organisation et le déploiement des JO. Depuis déjà trois ans la ville mène des actions récurrentes dans le cadre de la préparation des JO et dans le cadre de la sensibilisation des administrés au sport, que ce soit une pratique compétitive ou loisir, que ce soient les jeunes ou les moins jeunes. On essaye vraiment, depuis trois ans, d’inculquer une dynamique afin que tous les Asnièrois soient mobilisés quand les JO vont arriver. Nous avons la chance, d’une part, d’être une ville labellisée Terre de Jeux, mais d’être aussi centre de performance. On accueille la délégation thaïlandaise et également l’équipe masculine italienne de volley dans nos gymnases. Par conséquent, on essaye chaque mois de participer à des événements pour rythmer et animer la ville aux couleurs des JO.

Concernant cette semaine du TOP 92, quel était le message que vous souhaitiez mettre en avant ?

À Asnières, c’était le sport santé. L’idée était que tout le monde puisse réellement s’y retrouver. C’est-à-dire qu’on a évidemment des actions à destination des écoles élémentaires. Le coup d’envoi a eu lieu avec la course qu’on a appelé l’Asnièroise. C’est une course qui peut être courue, mais aussi faite en marchant, ce qui permet aussi bien à un sportif confirmé ou bien qu’on ait envie de faire un peu d’exercice d’y participer. De lundi à vendredi, on a eu une sensibilisation au handisport qui a été faite par les éducateurs sportifs de la ville. On a administré des questionnaires sur le sport santé, les défis et les valeurs de l’olympisme au sein de toutes les écoles élémentaires de la ville. Mercredi, on a eu une journée sport santé et bien-être à l’espace Delage, avec un certain nombre d’intervenants du monde de la santé et du sport. Enfin, on a terminé par une conférence sur le sport inclusion avec les associations de la ville et le comité départemental handisport.

D’autres acteurs du sport étaient-ils également présents ?

Évidemment, de nombreux partenaires nous ont accompagnés lors de ce TOP 92. Il y avait la préfecture des Hauts-de-Seine, le comité départemental de hockey sur gazon, la fédération sportive et culturelle de France. Il y a la CPAM, la fabrique Ségur numérique, le comité départemental olympique, le centre français de formation des maîtres-nageurs sauveteurs. On a aussi eu des athlètes paralympiques de cécifoot, puis des associations asnièroises et sportives et des professionnels de santé.

Et en termes d’activités, quel était le programme ?

Les activités dans les écoles étaient de la sensibilisation au handisport. Mais on a aussi mis en place un stand d’information sur l’application « mon espace santé ». La CPAM est intervenue sur la thématique sport sur ordonnance, le comité départemental de hockey sur gazon avait également un stand. Le mercredi, tous ces acteurs ont profité des stands pour faire de l’information, de la pédagogie et de la sensibilisation.

À vos yeux, quel est l’impact de ce TOP 92 ?

J’estime que la vocation d’un adjoint au maire en charge du sport, c’est de faire en sorte que tous les habitants de la ville puissent trouver une pratique sportive qui leur correspond. Ce que je veux dire par là, c’est que quand je suis arrivée en 2014, on avait plusieurs situations à régler. On était extrêmement en retard sur la proposition de sport adapté et de handisport, les associations n’avaient pas pris le pas, on avait très peu d’équipes féminines en sport collectif, on avait très peu d’offres pour les seniors. J’ai fait le choix de donner une orientation sport pour tous à mon mandat. Aujourd’hui, tout le monde peut trouver une pratique sportive qui lui correspond. Qu’on soit un compétiteur ou qu’on ait envie de pratiquer du sport de haut niveau, qu’on ait 77 ans et qu’on ait envie d’avoir une activité physique, qu’on soit en situation de handicap physique ou mental ou qu’on ait envie juste de faire du yoga, tout le monde peut trouver ce qu’il veut à Asnières.

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