Ce week-end du 16 et 17 septembre, plus de 2000 personnes participeront à la 27e édition de la remontée de la Seudre. En marchant, en pédalant ou en pagayant.
À sa création, la remontée de la Seudre était une randonnée nautique. Au fur et à mesure des années, elle s’est enrichie de randonnées terrestres. Cette année encore, l’événement, prévu ces 16 et 17 septembre, surfe sur sa popularité. Une partie de ses randonnées affichent complet, notamment celle du kayak, la plus prisée.
Marcher, pédaler ou embarquer
Organisé par la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique, la Communauté de Communes du Bassin de Marennes, les mairies, les associations, les offices de tourisme et les bases nautiques, l’événement propose deux jours de sports en pleine nature. La remontée permet au public de sillonner les paysages variés de l’estuaire de la Seudre, à la découverte des villages ostréicoles et de leurs cabanes typiques.
Le samedi, trois types de randonnées s’élanceront : pédestre (12 km), cyclo (38 km) et kayak (9,5 km) dans les environs de Nieulle-sur-Seudre. “La commune entretient un lien fort avec le marais, qui constitue l’un des symboles du village. C’est à la fois un refuge et un lieu de vie pour la faune et la flore, protégé par le réseau européen Natura 2000”, indique l’organisation. Le dimanche, place à la traditionnelle randonnée nautique, en partance de la Grève à La Tremblade. “Le seul paramètre que nous ne maîtrisons pas, c’est le vent. Ramer 14,4 km avec un vent de travers ou de face peut-être galère”, note Marie Mouton, animatrice nautique et membre de l’organisation à Sud Ouest. Stand up paddle, embarcations à rames, voiles légères, voiles traditionnelles et habitables seront de la partie. Tout comme les Ofnis, les objets flottants non identifiés : Radeau improvisé, voiture remaniée en bateau… Chaque année, des créations farfelues dynamisent la remontée de la Seudre. Cette 27e édition ne devrait pas déroger à la règle.