Les essais sont maintenant terminés. Place à la grande course. Le top départ des 24 heures du Mans sera donné ce samedi 21 août à 16 heures, pour une arrivée le lendemain, même heure. D’ordinaire, l’épreuve a lieu en juin. Crise sanitaire oblige, la mythique course automobile d’endurance est décalée à fin août. Malgré les mesures de restriction liées à la pandémie, les organisateurs de l’ACO (Automobile Club de l’Ouest) attendent autour de 50 000 spectateurs.
Un nouvel âge d’or ?
Toyota, Alpine, Aston Martin mais aussi le grand retour de Porsche, Ferrari et Audi. Les grands constructeurs se disputeront la victoire dans les multiples catégories des grandes 24 heures du Mans. Après un certain désintérêt à la fin des années 2010, voilà que certains voient venir un « nouvel âge d’or » pour le Championnat du monde d’endurance auto (WEC). C’est le cas de Pierre Fillon, président de (ACO), qui s’est montré confiant auprès de France 3 : « Je pense que l’on a un regain d’intérêt pour l’endurance, avec le retour des grandes marques. De grands pilotes comme Sébastien Ogier ou Valentino Rossi sont intéressés. Et il y en a d’autres, quelques pilotes de Formule 1 aussi regardent ça avec beaucoup d’attention. »
La Toyota n°7 en pole position
Cela pourrait s’expliquer par un nouveau règlement hypercar, plus proches des règles du championnat américain et qui conviendrait mieux aux constructeurs. « Ils vont venir avec des voitures dont les fans sont capables d’identifier la marque et un design qui fait rêver, ce qui n’était plus tout à fait le cas avec nos LMP1 [catégorie-reine, ndlr]», reconnaît Pierre Fillon. Lors des qualifications de ces derniers jours, le format hyperpole a été testé. Et c’est la Toyota n°7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez qui a décroché jeudi la pole position, devant sa sœur la Toyota n°8. En catégorie LMP2, Oreca- Gibson occupe toute les premières lignes tandis que Porsche, Ferrari et Corvette partiront devant en GTE-Pro.