En 2017, la deuxième partie de saison a permis à Alexander Kristoff de se réinstaller parmi les meilleurs routiers-sprinteurs du peloton. Pour 2018, il est de retour avec une nouvelle équipe, UAE Team Emirates. Et il est déterminé à rappeler à tout le monde qu’il est aussi un homme du printemps…
Qui sera le meilleur sprinteur du Tour d’Oman ?
Alexander Kristoff : Mark Cavendish est un excellent sprinteur, il l’a montré de nombreuses fois. Le niveau général sera élevé. Mais j’ai déjà fait de bons sprints ici (7 victoires d’étapes) donc j’espère que je serai parmi les meilleurs et que je pourrai à nouveau m’imposer.
Quelles sont vos attentes sur ce Tour d’Oman ?
Ça fait partie de ma préparation pour les Classiques. En fait, j’ai participé à toutes les éditions de l’épreuve. Je ne sais pas si beaucoup d’autres coureurs sont venus tous les ans… Avec Dubaï et Abu Dhabi, ça me fait un Grand Tour au Moyen-Orient. Cavendish fait pareil. Je veux remporter des premières victoires. Et le but principal est d’améliorer ma condition en vue des Classiques.
Qu’est-ce que le Tour d’Oman a de particulier ?
À Dubaï et Abu Dhabi, les bâtiments sont modernes, Oman c’est l’Orient traditionnel. Et la nature est plus spectaculaire avec les montagnes. Normalement, on a toujours du beau temps et une belle course, donc ce sera bien !
Vous venez avec une nouvelle équipe, UAE Team Emirates, après six années avec Katusha…
Ça y est, je suis habitué à mettre ce nouveau maillot. Je me sens bien dans cette nouvelle équipe, chez UAE. J’ai vécu de belles années avec Katusha il y a beaucoup de gars bien. J’en ai revus et certains sont mes amis, mais maintenant j’ai aussi de nouveaux amis au sein d’UAE et je me sens déjà comme à la maison.
Quel sera votre rôle dans cette équipe ?
Je serai le leader pour les sprints et les Classiques. Et ensuite on a d’autres leaders pour les Ardennaises et les Grands Tours. Les Classiques sont mon grand objectif de la saison. Je vise d’abord Sanremo et ensuite je veux être au mieux de ma forme jusqu’à Roubaix. Le Tour sera mon deuxième grand objectif. Je pense qu’on équilibrera l’équipe à 50/50 entre Dan Martin et moi. Il aura besoin de soutien pour aller chercher un bon classement général.
Ce Tour d’Oman est aussi une opportunité de prendre vos marques avec vos nouveaux équipiers dans les sprints. À quoi vous attendez-vous ?
On s’est un peu entraîné pour les sprints lors du premier camp d’entraînement, où on était tous ensemble, mais pas lors du dernier. (Simone) Consonni était en Australie, (Filippo) Ganna en Argentine ; on était un peu partout. Mais on sait tous ce qu’on doit faire, on doit simplement bien établir le plan et essayer de le mettre en œuvre. Mon seul problème est que Consonni est assez petit donc je vais essayer de ne pas prendre trop de vent (rires).
La rédaction