Contrôlé positif au Salbutamol lors du tour d’Espagne 2017, le quadruple vainqueur du Tour de France avait été interdit dans un premier temps de participer à l’édition 2018 de la grande boucle. Une décision annulée par l’agence mondiale antidopage, qui vient de classer l’affaire.
« L’UCI confirme que la procédure antidopage engagée contre M. Christopher Froome a désormais été clôturée », a indiqué l’Union du cyclisme international (UCI) dans un communiqué ce lundi. Une annonce qui répond à l’interdiction que les organisateurs du Tour de France avait prononcé à l’encontre de Chris Froome le 28 juin dernier. L’UCI a suivi les recommandations de l’agence mondiale antidopage (AMA), qui a jugé Chris Froome « pas sanctionnable ». Dans ce communiqué, l’UCI stipule également que « le 28 juin 2018, l’AMA a informé l’UCI qu’elle acceptait, sur la base de son analyse des faits spécifiques de l’affaire, que les résultats de l’échantillon de M.Froome ne constituent pas un RAA (résultat d’analyse anormal). Sachant que l’AMA dispose des meilleures informations sur le régime du salbutamol qu’elle a mis en place, l’UCI a décidé, sur la base de la position de l’AMA, de clore la procédure contre M. Froome ».
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Un cas et deux décisions différentes en l’espace de 24h alors que le Tour de France s’élance ce samedi 7 juillet en Vendée. Une situation inédite et problématique qui a laisser planer le doute dans le peloton. Un cas complexe qui a agacé Christian Prud’homme, directeur du Tour de France. « Tout ça pour ça ! Il faut que des règles pour ne plus se retrouver devant ce cas, je n’ai cessé de le répéter. Nous n’avons pas accès au fond du dossier », s’est insurgé le patron du tour. Désormais place à la course, même si les organisateurs craignent que l’équipe Sky et Chris Froome soient particulièrement mal accueillis sur la route cette année.