Entre Velje et Sønderborg, toujours au Danemark, le Tour de France repart pour une nouvelle journée dédiée aux sprinteurs. Fabio Jakobsen voudra doubler la mise sur cette 3e étape.
Dernière escale au Danemark, avant le retour en France. Après deux étapes dans le royaume scandinave, le peloton y roule une troisième et ultime fois ce dimanche 3 juillet. Comme la veille, le relief est assez plat et devrait permettre à tous les sprinteurs de passer les bosses. On s’attend alors à un sprint final, avec de nombreux prétendants au bout des 182 kilomètres du jour.
Un journée au relief plat
Le départ sera donné à Vejle, en plein milieu du Danemark. Le peloton prendra ensuite la direction de Sønderborg, plus au sud. Même si le tracé longe le bord de mer, le vent est bien moins attendu que la veille. Pourtant, on ne peut jamais être vraiment à l’abri de coup de bordures. Comme hier, trois difficultés répertoriées jalonnent le parcours. Pour commencer, la Côte de Koldingvej, une montée courte, d’un seul kilomètre, mais à 4,8 % de moyenne et une rampe à13 %. A la moitié de la route et à ses 2/3, on retrouve deux autres bosses. D’abord la côte de Hejlsminde Strand (600 mètres à 6,5 %), avant la côte de Genner Stand (2,1 km à 2,4 %). Porteur du maillot à pois rouges, Magnus Cort Nielsen pourrait de nouveau être à l’avant.
Encore pour Jakobsen ?
Vainqueur du premier sprint la veille, Fabio Jakobsen (Quickstep Alpha Vinyl) a évidemment la pancarte. Même s’il n’était pas idéalement placé dans le final, le Néerlandais a fait parler son coup de rein dans les 100 derniers mètres. De quoi coiffer Wout Van Aert (Jumbo-Visma) et Mads Pedersen (Trek-Segafredo). Ce dernier a lancé le sprint de loin, trop sans doute. Avec une équipe qui sait comment le déposer, le Danois peut espérer mieux avec un peu plus de réussite. D’autant qu’il a prouvé avoir les jambes, lui qui avait déjà terminé 6e du chrono inaugural. Chez lui et soutenu par le public, Pedersen a le homecourt advantage. Sans avoir pu s’exprimer la veille, Sagan et Groenewegen voudront cette fois-ci peser dans les débats.