Après une belle étape mercredi, au col du Granon, Romain Bardet a limité la casse hier, en haut de l’Alpe d’Huez. Le Français est à la lutte avec les cadors pour un podium.
A la moitié du Tour désormais franchie, le bilan de Romain Bardet est à la hauteur. Quatrième du classement général, le Français du Team DSM pointe à 2’35’’ du maillot jaune, Jonas Vingegaard. Mieux, l’Auvergnat est dans les temps de Geraint Thomas et de Tadej Pogacar. Avec une certaine marge sur le reste des prétendants au général, soit plus d’une minute sur Yates, Quintana et Gaudu, Bardet peut toujours viser un podium.
Une première moitié de Tour réussie
Pour démarrer la Grande Boucle, Romain Bardet a limité les dégâts sur le contre-la-montre inaugural. A 45 secondes du vainqueur, le natif de Brioude est dans les clous. Après une étape des pavés bien gérée et une arrivée avec les meilleurs à la Planche des Belles Filles, le grimpeur français fait irruption dans le top 6. Une situation parfaite pour aborder les deux grandes étapes alpestres. Sur la 11e étape du Col du Granon, il est survolté et gère parfaitement cette dernière ascension, pour aller chercher une 3e place derrière Quintana et Vingegaard. De quoi devenir le dauphin de ce dernier à mi-parcours.
Dans le bon wagon
Hier, le Français a été atteint d’un coup de chaud dans l’ultime ascension. Sans s’affoler, l’Auvergnat a courbé l’échine, pour sauver l’essentiel. A l’arrivée, les débours sont très faibles. Même s’il a perdu le contact avec le groupe des favoris, Bardet termine à seulement 19 secondes du groupe maillot jaune. Mieux que Yates (40 secondes), qui a pourtant lâché plus tard. Dans un jour difficile, l’ancien d’AG2R a su faire le dos rond. S’il perd sa deuxième place, il reste dans le wagon de tête après les deux grandes étapes des Alpes. Place désormais à des étapes plates ou accidentées, avant le retour à la montagne dans les Pyrénées. Ce sera à Peyragudes, où Bardet avait levé les bras en 2017…