Ce dimanche, le peloton du Tour de France 2023 évolue toujours sur les routes basques avec une deuxième étape de 208,9km reliant Vitoria-Gasteiz à Saint-Sébastien.
Le parcours
Après Bilbao samedi, direction Saint-Sébastien ce dimanche. L’étape s’annonce longue et éprouvante avec 208,9km sur les routes basques. Après un sprint intermédiaire au kilomètre 40,6, le peloton va entrer dans le vif du sujet avec pas moins de cinq ascensions répertoriées au classement de la montagne. Place d’abord au Col d’Udana (4,5km à 5,1%), puis à la Côte d’Aztiria (2,7km à 5,3%), à la Côte d’Alkiza (4,2km à 5,7%), à la Côte de Gurutze (2,6km à 4,7%) avant la montée de Jaizkibel (8,1km à 5,3%), difficulté mythique de la Clasica San Sebastian.
Les favoris
Plus encore que la veille, le tracé de cette deuxième étape devrait mettre à l’honneur les favoris du classement général. La montée du Jaizkibel, dont le sommet est situé à 16km de l’arrivée, sera décisive en vue de la victoire d’étape. Une ascension qui convient aux qualités respectives de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma).
Cependant, si les favoris ne se font pas la guerre, le parcours sera suffisamment sélectif pour écarter les principaux sprinteurs, et ainsi laisser le champ libre à Wout Van Aert (Jumbo-Visma). Jamais loin de la roue du Belge, Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) est, lui aussi, un prétendant crédible à la victoire d’étape, sans oublier un Thomas Pidcock (INEOS-Grenadiers) performant lors des sprints en petits comités.
Les chances françaises
Vainqueur de la Clasica San Sebastian en 2018, Julian Alaphilippe (Soudal-Quick Step) a le profil pour briller sur les routes basques. La montée du Jaizkibel est taillée pour les qualités du Français. Si ce dernier est en condition en ce début de Tour de France, il est un candidat annoncé à la victoire d’étape. La montée pourrait également convenir à Romain Bardet (Team DSM) et David Gaudu (Groupama-FDJ), tandis qu’une arrivée en peloton réduit pourrait permettre à Valentin Madouas (Groupama-FDJ) de tirer son épingle du jeu.