Tour de France Femmes : Le bilan des Françaises

ASO

Alors que les Néerlandaises ont survolé ce Tour de France Femmes, le clan français a su tirer son épingle du. A domicile, les Bleues ont tenu leur rang.

Ce Tour de France Femmes a confirmé l’hégémonie des Néerlandaises sur le cyclisme féminin. Tous les maillots distinctifs, presque toutes les victoires d’étapes, les premiers rôles chaque jour… les Hollandaises que sont Annemiek Van Vleuten, Marianne Vos ou encore Demi Vollering se sont accaparées l’épreuve. Pourtant, alors que l’on attendait plutôt les Italiennes derrière les Hollandaises, les Françaises ont véritablement brillé sur ce Tour. Places d’honneur et animation de la course au quotidien, il n’aura manqué finalement qu’une victoire d’étape au bilan tricolore pour être parfait.

Labous au niveau

Sur cette Grande Boucle au féminin, les espoirs français au général reposaient sur les épaules de Juliette Labous (Team DSM). Venue chercher un top 5, la Franc-Comtoise termine 4e à la fin de la semaine. Avec à la clé plusieurs top 5, et une lutte pour le podium jusqu’au bout, toujours avec les favorites. Ajouter à cela les deux victoires au sprint de sa coéquipières Lorena Wiebes, et c’est un Tour réussi pour la grimpeuse française. A seulement 23 ans, nul doute qu’on la reverra sur le Tour, cette fois pour aller chercher le jaune.

La FDJ au top

Meilleure équipe française du peloton, la FDJ-Suez-Futuroscope a signé une superbe semaine. Malgré les déboires des premières étapes, et la perte de sa leader Marta Cavalli, la formation tricolore a su se remobiliser. La Danoise Ludwig arrache une victoire chargée en émotion et termine 7e, tandis que la surprenante Evita Muzic va chercher la 8e place, pour être 2e française. A cela, il faut ajouter le numéro de Marie Le Net sur la 6e étape, reprise à seulement 5km de l’arrivée…

Toujours à l’offensive

Les autres formations françaises, dont plusieurs étaient invitées, n’ont pas manqué de montrer le maillot. Les formations Saint-Michel Auber 93, Arkea ou encore Cofidis se sont montrées offensives, pour éviter de subir la course. On a souvent entendu les noms de Coralie Demay (Saint-Michel Auber 93), Laura Ascensio (Ceratizit – Wnt Pro Cycling) ou encore Victoire Berteau (Cofidis), pour ne citer qu’elles. Au service de sa leader au sein de la Trek-Segafredo, Elisa Longo Borghini, la championne de France Audrey-Cordon-Ragot aura tout de même eu quelques opportunités. Pour le cyclisme féminin tricolore et la discipline en général, ce Tour est une réussite.

Etienne Le Van Ky

Quitter la version mobile